Jolo Pour les otages et leurs familles, l'angoisse touche à sa fin

Les familles des otages détenus par les rebelles musulmans du groupe Abu Sayyaf dans l’île de Jolo, aux Philippines, ont vécu hier encore de longues heures d’angoisse. Attendue pour hier, mercredi, la libération des otages, dont Mme Marie Michel Moarbès, a été une nouvelle fois reportée mais elle pourrait intervenir aujourd’hui, jeudi, sauf revirement de dernière heure. Les négociations menées avec les rebelles musulmans semblent buter sur le sort des trois membres de la chaîne française France 2, enlevés en juin dernier. La question est de savoir si ces trois journalistes seront libérés en même temps que les autres otages ou s’ils seront retenus davantage par le groupe musulman afin d’éviter un éventuel assaut des troupes philippines contre les positions des rebelles. Dans l’attente du dénouement heureux de cette affaire, qui ne saurait tarder, une otage philippine a été libérée hier, tandis qu’un émissaire allemand de haut rang arrivait en Libye où sont attendus sous peu les otages étrangers, dont Marie Moarbès.