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Vie politique - Dénonciation des surenchères électorales Hoss v/s Hariri : la polémique sur la fusion des Conseils se poursuit
le 14 juillet 2000 à 00h00
La polémique Hoss-Hariri se poursuit au sujet de l’opportunité de la fusion du CDR, du Conseil exécutif des grands projets de la ville de Beyrouth (CEGPVB) et du Conseil exécutif des grands projets (CEGP). Le chef du gouvernement, M. Sélim Hoss, n’a pas tardé à réagir au communiqué du bloc parlementaire de son prédécesseur, M. Rafic Hariri, qui lui reprochait de renoncer à ses prérogatives. Il a accusé ce dernier, sans le nommer, d’exploiter l’action législative à des fins électorales. «Nous avons entendu certains dire que le projet de fusion des trois organismes porte atteinte aux prérogatives de la présidence du Conseil, ce qui n’est pas du tout vrai. Le chef du gouvernement n’a aucune autorité sur le CEGPVB, qui est soumis à la tutelle du ministère de l’Intérieur, pas plus que sur le CEGP, dont l’autorité de tutelle est le ministère des Travaux publics», a expliqué M. Hoss dans un communiqué. Il répondait ainsi directement au bloc Hariri qui avait vivement critiqué, dans un communiqué publié tard dans la nuit de mercredi, la nouvelle formule retenue en sous-commission parlementaire, considérant qu’elle risque de compliquer et d’entraver l’exécution de projets de développement et qu’elle «ronge » les prérogatives de la présidence du Conseil. «Le chef du gouvernement gardera toutes ses prérogatives après la fusion, qui n’a rien à voir avec ses compétences», a insisté M. Hoss. «Où est le mal si on réunit trois conseils en un seul organisme s’il s’avère que ce dernier peut entreprendre les missions qui étaient confiées au trois ?», s’est-il demandé. Et de renchérir : «La logique de l’opposition est à l’antipode de celle de l’édification de l’État des institutions. Le point de vue des opposants peut toucher plus facilement la population puisqu’ils exercent une hégémonie sur les médias, mais il faut comprendre que la vérité ne tarde jamais à apparaître». Critiquant de plus belle l’opposition, le chef du gouvernement a estimé que la «pire chose qui puisse arriver à l’action législative au Parlement est de devenir matière à des surenchères électorales ». «Certains n’hésitent pas en effet à exploiter des projets de loi à des fins électorales pour dénigrer leurs rivaux, mais nous sommes sûrs que la population ne se laissera pas duper par de telles manœuvres », a-t-il encore dit.
La polémique Hoss-Hariri se poursuit au sujet de l’opportunité de la fusion du CDR, du Conseil exécutif des grands projets de la ville de Beyrouth (CEGPVB) et du Conseil exécutif des grands projets (CEGP). Le chef du gouvernement, M. Sélim Hoss, n’a pas tardé à réagir au communiqué du bloc parlementaire de son prédécesseur, M. Rafic Hariri, qui lui reprochait de renoncer...
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