Rechercher
Rechercher

Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Aoun : la participation aux élections, une mise à mort du pays

Le bureau de presse du général Michel Aoun a distribué hier l’appel que l’ancien commandant en chef de l’armée libanaise avait lancé aux Libanais avant les élections législatives de 1996. Dans cet appel, le général Aoun avait énuméré les raisons qui, selon lui, devaient pousser les Libanais à ne pas participer aux élections. La réédition de cette lettre ouverte au peuple libanais vise, d’après le bureau de presse du général, à montrer que «les circonstances dans lesquelles les élections se produisent n’ont guère changé» entre 1996 et 2000. Estimant que l’on demandait au peuple «d’approuver ce qui a été décidé auparavant plutôt que de participer à des élections libres», le général Aoun avait alors demandé à chaque citoyen, quelle que soit sa profession, de dresser un bilan de la situation avant de choisir entre le boycott et le vote. Il avait ainsi mis l’accent sur l’état catastrophique de la situation sociale et économique au Liban en insistant sur le problème posé par la présence de centaines de milliers de travailleurs syriens sur le territoire national, la progression de la crise économique, la baisse des revenus qui ne permettent pas aux salariés d’assurer le minimum vital à leurs familles et l’aumentation continue du montant des cotisations scolaires et universitaires. Il avait également critiqué la concurrence étrangère tant sur le plan de l’agriculture que de l’industrie, la fixation d’impôts exorbitants imposés par l’État aux citoyens, «le clientélisme et la dignité des Forces de sécurité intérieure, continuellement bafouée par les gouvernants», le non-respect du principe d’égalité de tous devant la loi, l’augmentation de la pollution, la répression de la liberté d’expression… «Participez si vous pensez que les résultats changeront quoi que ce soit à la situation», avait indiqué le général, estimant enfin que «toute participation aux élections dans les conditions actuelles serait une mise à mort du pays».
Le bureau de presse du général Michel Aoun a distribué hier l’appel que l’ancien commandant en chef de l’armée libanaise avait lancé aux Libanais avant les élections législatives de 1996. Dans cet appel, le général Aoun avait énuméré les raisons qui, selon lui, devaient pousser les Libanais à ne pas participer aux élections. La réédition de cette lettre ouverte...