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Actualités - CHRONOLOGIE

Libération - Appel de Kabalan et de N. Lahoud à un déploiement de l'armée L'Etat renforce les effectifs des FSI au Liban-Sud

Le Premier ministre Sélim Hoss a annoncé hier que l’État avait décidé de porter à un millier les effectifs des FSI dans la zone libérée au sud du pays. «L’État est en train de renforcer les FSI dans les régions libérées pour que leur nombre atteigne près d’un millier, outre les effectifs de la Sûreté générale et de la Sûreté de l’État», a-t-il déclaré. «Cette décision a été prise pour renforcer la présence de l’État dans cette région et étendre l’autorité de la loi», a-t-il souligné. De son côté, le vice-président du Conseil supérieur chiite, cheikh Abdel Amir Kabalan a estimé qu’un déploiement de la troupe dans ce secteur serait «très utile». Selon lui, «la présence de l’armée permet en effet d’y préserver la sécurité et la tranquillité des habitants. C’est exactement ce qui est demandé à l’heure actuelle». Cheikh Kabalan estime dans ce sens que «nul ne devrait s’opposer à la réalisation d’un tel objectif national». Précisant ainsi qu’il ne s’agit nullement de protéger les frontières d’Israël, il a ajouté qu’il y avait «une grande différence» entre le déploiement de l’armée dans les zones habitées et aux frontières avec l’État hébreu. «En tout état de cause, a-t-il poursuivi, s’il s’avère impossible d’envoyer la troupe pour diverses raisons, nous ne voyons aucun inconvénient à ce que les effectifs des FSI soient augmentés et qu’ils soient épaulés par des unités de l’armée comme c’est aujourd’hui le cas dans de nombreuses régions du pays». N. Lahoud : L’esprit de la 425 Le député Nassib Lahoud a développé hier une argumentation exhaustive pour justifier la nécessité d’un déploiement immédiat de l’armée libanaise dans les régions libérées. Il a estimé dans ce cadre que les résolutions 425 et 426 devaient être respectées «dans la lettre et l’esprit». «Si le texte prévoit un retrait israélien par étapes, c’est l’esprit et l’objectif des deux résolutions qui priment en définitive, en l’occurrence la nécessité d’un rétablissement de la souveraineté de l’État libanais sur le territoire libéré», a-t-il affirmé dans une déclaration à la presse. Selon M. Lahoud, «une répartition des rôles s’impose donc entre la Finul et les forces armées libanaises. Elle impliquerait une prise en charge par les forces de l’Onu de tout ce qui a trait aux frontières internationales et à la ligne de démarcation avec l’ennemi», a-t-il dit. Le député du Metn estime en revanche qu’il incombe à l’armée libanaise de prendre en charge la sécurité des citoyens libanais sans pour autant «fournir de garanties à Israël». D’après lui, l’État libanais doit assumer ses responsabilités à cet égard et «ne pas attendre les conseils de l’étranger pour en prendre conscience». D’autre part, concernant le rétablissement par étapes de la souveraineté de l’État libanais dans la zone libérée conformément à la 425, M. Lahoud a indiqué que le retrait subit de l’armée israélienne a remis en question l’application de la résolution dans la mesure où les forces de l’Onu n’ont pas pu prendre progressivement la relève comme prévu. Cette situation a créé un vide sécuritaire au niveau de la plupart des villages et des localités évacués. Selon lui, il ne faut donc pas attendre le déploiement des forces internationales dans ces régions «d’autant plus qu’elles ne sont guère concernées par la sécurité intérieure». «Il faut donc que l’armée libanaise remplisse sa tâche», un autre facteur devant être pris en considération dans ce cadre, en l’occurrence «l’inquiétude dans laquelle vivent les habitants du Sud».
Le Premier ministre Sélim Hoss a annoncé hier que l’État avait décidé de porter à un millier les effectifs des FSI dans la zone libérée au sud du pays. «L’État est en train de renforcer les FSI dans les régions libérées pour que leur nombre atteigne près d’un millier, outre les effectifs de la Sûreté générale et de la Sûreté de l’État», a-t-il déclaré....