Loin de leur mettre du baume au cœur, la construction de baraquements plus confortables a plongé les 21 otages de Jolo dans le désespoir le plus noir et certains évoquent le suicide après 41 jours d’une captivité dont ils ne voient pas la fin. L’otage finlandais Mirko Johannen Risto a lancé un appel au nom de ses compagnons d’infortune. «Nous voulons partir d’ici au plus vite et j’espère que ce ne sera pas par le suicide ou l’automutilation», a-t-il déclaré à des journalistes philippins venus à la rencontre des otages dans leur campement perdu au milieu de la jungle de l’île de Jolo. «Nous lançons au gouvernement un sérieux avertissement. Nous nous affaiblissons mentalement. Nous nous soutenons en permanence par la parole pour nous calmer», a-t-il poursuivi. Une équipe de dix charpentiers, membres pour la plupart du mouvement intégriste Abu Sayyaf, a construit hier une grande hutte permettant aux otages d’être plus confortablement installés. Par ailleurs, selon un émissaire du gouvernement de Manille, les ravisseurs ont demandé une rançon d’un million de dollars pour chacun de leurs prisonniers.
Loin de leur mettre du baume au cœur, la construction de baraquements plus confortables a plongé les 21 otages de Jolo dans le désespoir le plus noir et certains évoquent le suicide après 41 jours d’une captivité dont ils ne voient pas la fin. L’otage finlandais Mirko Johannen Risto a lancé un appel au nom de ses compagnons d’infortune. «Nous voulons partir d’ici au...
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