Actualités - CHRONOLOGIE
Des membres de Greenpeace arrêtés après une opération antidioxine
le 10 mai 2000 à 00h00
La police japonaise a interpellé hier à Tokyo quatre militants étrangers de l’organisation Greenpeace pour avoir escaladé un immeuble proche d’un incinérateur afin d’alerter sur les dangers de la dioxine émise lors du traitement des déchets. Les trois hommes et une femme ont été arrêtés après avoir déployé, au dixième étage, une vaste banderole qualifiant Tokyo de «capitale de la dioxine», où «l’incinération (vient) d’abord, la sécurité ensuite». Les militants interpellés sont le Britannique Alan Baker, 45 ans, la Belge Marleen Vanpoelk, 30 ans, le Canadien d’origine chinoise Clement Lam, 32 ans, et le Néerlandais Paul Schot, 30 ans, selon un porte-parole de Greenpeace. Avec cette action, l’organisation écologique a voulu alerter les Japonais sur les dangers de la dioxine, qui provoquerait notamment des cancers. «Nous voulons changer la politique de traitement des déchets du Japon, qui brûle systématiquement ses ordures», a déclaré Junko Sakurai, une porte-parole de Greenpeace, selon qui l’archipel compte quelque 2 000 incinérateurs. Le dossier a refait surface en avril lorsque le gouvernement américain a déposé plainte contre le gérant d’un incinérateur situé à proximité d’une base militaire de l’US Air Force, près de Tokyo.
La police japonaise a interpellé hier à Tokyo quatre militants étrangers de l’organisation Greenpeace pour avoir escaladé un immeuble proche d’un incinérateur afin d’alerter sur les dangers de la dioxine émise lors du traitement des déchets. Les trois hommes et une femme ont été arrêtés après avoir déployé, au dixième étage, une vaste banderole qualifiant Tokyo de «capitale...
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