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Actualités - OPINION

Ne me quitte pas

«Ne me quitte pas, faut pas oublier, ne rien oublier, tu t’enfuis déjà, se rappeler le temps, des affrontements, le temps des tourments, et des bombardements… Maintenir ces heures, ces heures de bonheur, qui tuaient tes soldats, à coups de Katiousha. Ne me quitte pas, ne me quitte pas, ne me quitte pas, ne me quitte pas. «Moi je t’offrirai, des perles d’obus, venus de pays, qui n’en usent pas. Je creuserai la terre, jusqu’à la fin du sort, pour couvrir ton corps, de boue et de poussière… Je ferai un domaine, où l’État ne sera pas, où l’État restera coi, où tu seras haine. Ne me quitte pas, ne me quitte pas, ne me quitte pas, ne me quitte pas. «Je t’inventerai, des prétextes insensés, que nul ne comprendra, je te parlerai, de ces réfugiés-là, qui ont vu mille fois, leurs camps s’embraser… Je te raconterai, l’histoire de ce Golan, mort de n’avoir pas, voulu se libérer. Ne me quitte pas, ne me quitte pas, ne me quitte pas, ne me quitte pas. «On a vu souvent, rejaillir le jeu, de l’éternel patron, qu’on croyait trop vieux. Il est paraît-il, des pays fauchés, donnant plus de plaies, qu’un meilleur péril… Laisse-moi rester, l’ombre de son ombre, l’ombre de sa main, l’ombre de son chien. Ne me quitte pas, ne me quitte pas, ne me quitte pas, ne me quitte pas». Musique et paroles : Studio du gouvernement – Beyrouth, Liban (?). Diffusion : le 7 juillet. Pardon, Jacques…
«Ne me quitte pas, faut pas oublier, ne rien oublier, tu t’enfuis déjà, se rappeler le temps, des affrontements, le temps des tourments, et des bombardements… Maintenir ces heures, ces heures de bonheur, qui tuaient tes soldats, à coups de Katiousha. Ne me quitte pas, ne me quitte pas, ne me quitte pas, ne me quitte pas. «Moi je t’offrirai, des perles d’obus, venus de...