Tchétchénie Moscou nuance les propos de Poutine : pas de négociations avec les rebelles

Le Kremlin a affirmé hier qu’il ne négocierait pas avec les «bandits tchétchènes», une déclaration qui remet en cause les propos de Vladimir Poutine. Le président par intérim avait en effet déclaré lundi devant les télévisions à Grozny : «Nous donnerons la possibilité de choix, y compris à ces hommes qui se trouvent jusqu’à présent dans les montagnes». Le porte-parole du Kremlin pour le conflit, Sergueï Iastrjembski, a nuancé ces déclarations affirmant qu’«il ne s’agit pas de négocier avec les bandits, avec ceux qui prenaient des otages et faisaient sauter des immeubles. Les négociations ne sont possibles qu’avec les représentants du peuple tchétchène qui ont de l’autorité auprès de leur peuple et auprès de la diaspora tchétchène à Moscou». Sur le terrain, le Kremlin a assuré qu’il régnait un «calme relatif» en Tchétchénie après la prise par les forces fédérales du village montagneux de Komsomolskoïe, théâtre d’une très violente bataille depuis plus de deux semaines. La télévision d’État a par ailleurs affirmé qu’une opération de «nettoyage» était en cours dans le village d’Alkhazourovo, à quelques kilomètres de Komsomolskoïe.