Un volet chasse l’autre et, tel un mouvement de balancier, l’action diplomatique de Washington tente à chaque fois de se porter sur le dossier qui lui semble le plus propice pour redonner au processus de paix une dynamique nouvelle susceptible de le faire avancer. Après avoir suscité de grands espoirs de progrès, le volet syro-israélien semble maintenant mis en veilleuse. Essentiellement en raison des divergences persistantes entre les deux parties, accessoirement à cause des turbulences politiques en Israël provoquées par l’enquête sur le financement occulte du parti d’Ehud Barak. Le report des négociations syro-israéliennes a été annoncé par le département d’État presque au même moment où la radio israélienne révélait la venue la semaine prochaine de l’émissaire spécial américain Dennis Ross pour relancer les pourparlers israélo-palestiniens destinés à aboutir à un accord-cadre sur le statut final de la Cisjordanie et de la bande de Gaza. Des pourparlers que les observateurs assimilent à de véritables «travaux d’Hercule», mais pour lesquels les Palestiniens ont semblé hier avoir jeté du lest, en envisageant pour la première fois un report de l’accord-cadre à condition qu’Israël démontre son «sérieux» dans la négociation.
Un volet chasse l’autre et, tel un mouvement de balancier, l’action diplomatique de Washington tente à chaque fois de se porter sur le dossier qui lui semble le plus propice pour redonner au processus de paix une dynamique nouvelle susceptible de le faire avancer. Après avoir suscité de grands espoirs de progrès, le volet syro-israélien semble maintenant mis en veilleuse....
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