Les parents ont des devoirs envers les établissements scolaires

 Veiller aux relations triangulaires dans les écoles catholiques entre le secrétariat général présidé par Mgr Camille Zeidan, le comité exécutif des parents d’élèves et le comité des enseignants, telle est la tâche du président du comité exécutif de l’union des parents des écoles catholiques, Walid Abou Malhab. À l’heure où les établissements scolaires sont touchés par la crise économique et appliquent une politique d’aide indispensable à l’égard des familles défavorisées, les institutions doivent trouver des solutions d’autofinancement, insiste M. Abou Malhab. Car la situation est grave, selon lui, entraînant l’émigration quotidienne de familles entières, dans l’incapacité de payer les scolarités de leurs enfants. Et à son avis, l’autofinancement constitue un des moyens de freiner cette augmentation des scolarités qui découle de l’inflation consécutive à la guerre. Il s’est lancé un défi : étudier les possibilités de recycler les ordures des écoles ou de créer des activités sportives et artistiques, pour financer, même très partiellement, les bourses scolaires et combler quelques déficits. Mais parallèlement, explique-t-il, les parents d’élèves ont des devoirs envers les établissements scolaires auxquels ils confient leurs enfants, car l’éducation est coûteuse. Une grande partie des parents vivent au-dessus de leurs moyens, ayant contracté des emprunts dépassant leurs capacités. Et c’est la raison pour laquelle ils ne parviennent plus à payer les écolages de leurs enfants. Mais ils doivent réaliser que leur participation est importante, car l’école privée ne peut continuer à évoluer et à s’améliorer qu’au prix d’un partenariat actif et sans failles entre l’établissement scolaire, les enseignants et les parents d’élèves. À ce moment-là, insiste M. Abou Malhab, l’école privée pourra exiger du gouvernement un travail plus efficace, pour l’amélioration du système éducatif au niveau national.