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Actualités - CHRONOLOGIE

L’employeuse de la petite Fatmé se droguait

 Un nouvel élément est apparu hier dans le procès des employeurs de la petite Fatmé, cette enfant martyrisée alors qu’elle était censée accomplir des travaux domestiques. La cour d’appel avait, rappelons-le, condamné Hanane Yehya à onze ans de prison, mais les avocats de cette dernière s’étaient pourvus en cassation, arguant de troubles mentaux frappant leur cliente. La cour, présidée par le magistrat Ralph Riachi et ayant pour assesseurs Khodr Zanhour et Barakat Saada, avait demandé, avec l’approbation du représentant du ministère public, le magistrat Anthony Issa el-Khoury, le témoignage d’un psychiatre, le Dr Samir Jamous. Ce dernier a établi un rapport dans lequel il affirme que l’accusée Hanane Yehya se droguait au «captagon», un médicament interdit dans de nombreux pays parce qu’il contient de la drogue et qui provoque un état agressif incontrôlable qui pousse le consommateur à des actes de violence incontrôlés. Selon le spécialiste, l’accusée ne souffre pas de troubles mentaux pouvant provoquer une inconscience de ses actes, elle présente simplement des symptômes hystériques aggravés par l’absorption du médicament prohibé, qui crée un état d’accoutumance. Toujours selon le Dr Jamous, lorsque l’agressivité se cristallise sur une seule personne, il doit exister un mobile qui la justifie. En ce qui concerne Hanane Yehya, le médecin a affirmé qu’en maltraitant la petite Fatmé, placée sous son toit, Hanane était tout à fait consciente de ses actes. La prochaine audience qui sera consacrée aux plaidoiries a été fixée au 12 décembre. 
 Un nouvel élément est apparu hier dans le procès des employeurs de la petite Fatmé, cette enfant martyrisée alors qu’elle était censée accomplir des travaux domestiques. La cour d’appel avait, rappelons-le, condamné Hanane Yehya à onze ans de prison, mais les avocats de cette dernière s’étaient pourvus en cassation, arguant de troubles mentaux frappant leur cliente....