Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

USJ - La candidate du CPL battue au campus des lettres Élections aujourd’hui à la faculté de droit et de sciences politiques

Wissam Kotait, candidat indépendant, a été reconduit à la présidence du bureau de la faculté des lettres et des sciences humaines de l’Université Saint-Joseph. Kotait, un étudiant en psychologie, a battu Reem Loutfallah, candidate présentée par le Courant patriotique libre (CPL-aouniste), par près de 100 voix d’écart. Toute la liste soutenue par Kotait est passée. Edmond Haddad (information et communication) a été élu vice-président. Les cinq autres sièges ont été à Jean-Louis Ghazi (psychologie), Yamane Fayed (lettres), Thérèse Gemayel (géographie), Angela Kahil (histoire) et Rita Sassine (philosophie). Thalia Rahmé (sociologie), candidate sur la liste de Loutfallah, a été élue d’office. À la faculté de droit et de sciences politiques Plus de 400 étudiants sont appelés aujourd’hui à élire leurs représentants au sein du bureau de l’amicale estudiantine à la faculté de droit et de sciences politiques de l’USJ (campus des sciences sociales, rue Huvelin). Le bureau est formé de douze sièges à pourvoir : huit pour les représentants de la faculté de droit, à raison de deux par année d’étude, trois pour les représentants de la faculté de sciences politiques et un président. Trois étudiants, tous en 4e année de droit, se sont portés candidats à la présidence du bureau : Rami Azzam, indépendant appuyé par le Bloc national (BN), Layal Sakr, indépendante, et Nabil Aboucharaf, indépendant appuyé, d’un côté, par le Parti socialiste progressiste (PSP), et de l’autre, par les Forces libanaises (FL) et la base Kataëb. À ce propos, le responsable de la Jeunesse progressiste à l’USJ, Tarek Yehia, s’explique : « Nous avons décidé, en tant que Jeunesse progressiste, d’appuyer Nabil Aboucharaf pour ce qu’il représente et pour son discours, en signe d’ouverture. Mais il ne s’agit en aucun cas d’une alliance électorale entre les Progressistes et les FL et la base Kataëb. » Le Parti national libéral a décidé pour sa part de rester neutre pour ce qui est des élections présidentielles. Quant au CPL, il a retiré son soutien à Aboucharaf et a décidé de rester, lui aussi, neutre dans la course à la présidence. L’un des responsables du courant aouniste à l’USJ a précisé à ce sujet, dans l’un des débats entre les candidats : « Nous avons appuyé Aboucharaf il y a plus de trois mois parce que Rami Azzam ne souhaitait pas se porter candidat. Lorsque Azzam a décidé d’entrer dans la course, le CPL ne pouvait pas changer d’alliance. Et ce bien qu’il soit le candidat le plus proche de nous au niveau des idées. Par la suite, de nouveaux éléments sont entrés en jeu et ont fait que nous avons retiré notre soutien à Nabil Aboucharaf et avons décidé de rester neutres. » Pour sa part, Layal Sakr a mis l’accent sur le fait qu’elle se présentait en tant que candidate indépendante. « Je suis de mouvance BN, mais ce parti a décidé de ne pas m’appuyer », a-t-elle précisé, sans vouloir entrer dans les détails. Programmes électoraux Dans son programme électoral qui vise à faire de l’USJ « un espace de liberté », Rami Azzam a proposé « un plan de résistance contre l’occupation syrienne et contre quiconque réprime les libertés et la dignité des étudiants, pour défendre notre avenir politique et professionnel et dans le but de créer une infrastructure estudiantine ». Selon Azzam, le rôle de cette infrastructure est de « créer une dynamique entre les étudiants et les autres composantes de la société libanaise », à travers une série de projets pratiques « dont l’aspect est socioculturel et le but politique » et qu’il a présentés aux étudiants. Dans son programme distribué par écrit, le candidat Aboucharaf a estimé, de son côté, que « parce que l’USJ est aujourd’hui le dernier bastion de la résistance libanaise à une époque où l’occupation, l’oppression et la crise nous touchent sur tous les fronts, l’amicale se doit d’être le fer de lance du mouvement estudiantin libanais ». Il a proposé une série de projets à l’échelle universitaire, avant de stigmatiser « l’occupation syrienne à tous les niveaux, l’ennemi israélien, le projet d’implantation des Palestiniens et la politique de l’État et des services ». Enfin, Layal Sakr a prôné deux principes durant sa campagne : la laïcité et l’égalité. « Pour que le Libanais accède à la liberté, il doit se libérer lui-même des liens sociaux, politiques et religieux, se libérer des préjugés, combattre le féodalisme politique et le confessionnalisme ainsi que tous les moyens qui aliènent sa pensée et qui ont pour effet l’absence d’unité entre les Libanais », a-t-elle indiqué. « Ensuite pourrons-nous penser à un meilleur moyen d’acquérir la liberté du Liban, par le biais de l’égalité et de la laïcité », a conclu Mlle Sakr. Michel HAJJI GEORGIOU
Wissam Kotait, candidat indépendant, a été reconduit à la présidence du bureau de la faculté des lettres et des sciences humaines de l’Université Saint-Joseph. Kotait, un étudiant en psychologie, a battu Reem Loutfallah, candidate présentée par le Courant patriotique libre (CPL-aouniste), par près de 100 voix d’écart. Toute la liste soutenue par Kotait est passée....