CELLULAIRE - La balle dans le camp de Cellis et de LibanCell Une « bataille de détails » retarde le transfert de propriété

Les deux opérateurs du cellulaire, Cellis et LibanCell, ont été invités hier par le ministre des Télécommunications, Jean-Louis Cardahi , à signer le document de transfert de propriété de leurs réseaux et actifs à l’État. Toutefois, les deux opérateurs ont demandé un délai de réflexion – « le plus court possible », a promis Salah Bou Raad – avant de signer un document approuvé par le gouvernement, mais amendé ultérieurement par M. Cardahi, qui nourrissait à son égard de sérieuses réserves. Pourquoi celles-ci n’ont pas été exprimées en Conseil des ministres ? La réponse à cette question réside, pour certains, dans le blocage des institutions. M. Cardahi a affirmé hier que « la bataille de détails » qu’il livre est cruciale et qu’«il est inadmissible de se laisser dicter par les deux opérateurs les conditions du transfert de propriété et de l’arbitrage qui lui est lié ». Page 2