Malek dénonce les « crimes » de l’opposition chrétienne

Le président du courant des Forces libanaises proche du pouvoir, Fouad Malek, s’est livré hier à une attaque sans précédent contre les principaux leaderships de l’opposition chrétienne, les accusant de « commettre des crimes » contre le Liban, « à travers des slogans illusoires comme, par exemple, leur capacité à obtenir le retrait de la Syrie du Liban ». S’en prenant en particulier, sans les nommer, à l’ancien président de la République Amine Gemayel et au général Michel Aoun, M. Malek, qui s’exprimait lors d’une conférence de presse, a estimé qu’il n’était « plus permis de se taire sur les fautes commises chaque jour par ces gens-là contre les chrétiens et le Liban ». « Il n’est plus permis, non plus, de rester les bras croisés face aux coups portés successivement sans que la main qui cherche à détruire systématiquement toute relance du rôle des chrétiens dans l’édification d’un État libanais fort ne soit tranchée », a-t-il dit.