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Actualités - OPINION

Que d’eau, que d’eau

Depuis que George Dobbleyou a décidé de faire sa fête au moustachu de Bagdad, le baril d’Ariel d’à côté n’arrête pas de lui chercher des poux dans sa bannière étiolée. Tantôt c’est le bavardage de ses larbins sur la curée éclair que projettent les Rambo au paradis des dattes ; tantôt c’est Arafat qu’il met à la diète dans son cagibi de Ramallah ; ou encore les razzias en hélico qu’il mène contre les fœtus et les nourrissons. La vérité est que l’agité de la kippa est jaloux. Il se serait bien vu juché sur son char blanc, à la tête d’une formidable coalition internationale chargée de raser gratis tout ce que le Proche-Orient compte comme barbus. Seulement, le Doublevé de la Maison-Blanche, qui lui réserve un chien de sa chienne, n’arrête pas de lui faire comprendre qu’il devrait en écraser. Mais tiens, fume voir si c’est du belge ! Tu lui colmates un orifice, il dégorge de l’autre, le Sharongnard. Sa nouvelle marotte, c’est le Wazzani. Trois misérables millions de mètres cubes et c’est le « casus belli ». Tu lui filerais en prime le Hasbani, le Litani, voire le Awali, il trouverait moyen, au nom de la sécurité d’Israël, d’aller piper jusqu’à la dernière goutte de ta chasse d’eau. Dracula, qui lâche l’hémoglobine et se convertit à la flotte, faut le faire ! En fait, depuis le début de cette histoire, le Liban patine sur du velours. Si la Montgolfière hébraïque voulait faire son cinéma guerrier, les deux pompes et le réservoir du coin auraient été transformés depuis lurette en tourniquet à gazon. Alors du moment que le droit international est de notre côté, présidents, ministres, fonctionnaires hydrauliques et barbus locaux pourraient bien nous épargner leurs numéros d’héroïsme en cessant de promettre aux Hébreux à longueur d’antenne des bains de sang virtuels. Lundi prochain, la victoire sera incontestablement diplomatique. Et c’est dans le limon du Wazzani que Sharon l’Ariel trouvera son point de chute. Au propre comme au figuré. Gaby NASR
Depuis que George Dobbleyou a décidé de faire sa fête au moustachu de Bagdad, le baril d’Ariel d’à côté n’arrête pas de lui chercher des poux dans sa bannière étiolée. Tantôt c’est le bavardage de ses larbins sur la curée éclair que projettent les Rambo au paradis des dattes ; tantôt c’est Arafat qu’il met à la diète dans son cagibi de Ramallah ; ou encore...