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Actualités - CHRONOLOGIE

Vie politique - Le ministre de l’Intérieur tire à boulets rouges sur l’opposition Murr : Nous voulons une loi électorale barrant la voie à l’extrémisme(photo)

Le ministre de l’Intérieur, Élias Murr, a affirmé hier que « nous nous efforçons d’élaborer une loi ambitieuse sur la décentralisation qui complète la nouvelle loi électorale ». Dans une allocution prononcée hier soir à l’occasion d’un colloque à l’hôtel Phoenicia sur « la relation entre l’administration centrale et l’administration locale », M. Murr, représentant le président Émile Lahoud, a ajouté dans ce cadre : « Comme nous voulons une loi révolutionnaire sur la décentralisation, nous voulons aussi une loi électorale moderne et courageuse, abolissant les barricades confessionnelles et sectaires (...), consolidant l’unité et la coexistence, et barrant la voie à l’extrémisme ainsi qu’aux projets suicidaires. » Et de poursuivre : « Nous voulons une loi qui interdise la manipulation des gens et qui empêche un courant (politique) de mener le pays à l’abîme. Nous voulons des représentants du peuple de et pour l’ensemble du pays. Nous voulons des députés de toutes les confessions, mais non pour représenter leur communauté. Désormais, il faut que le discours soit national et non sectaire », a ajouté M. Murr, avant de mettre en garde « tous ceux qui misent sur des bouleversements extérieurs et qui mettent en danger l’avenir d’un peuple ». Le ministre de l’Intérieur a encore déclaré : « Il est temps que certains tirent les leçons des erreurs du passé (...), qu’ils cessent d’exploiter et de violer la liberté sous prétexte de la défendre. La liberté n’implique pas qu’on ait le droit de détruire le pays et de semer la discorde. Elle n’autorise personne à violer les sanctuaires et à provoquer les dissensions », a-t-il dit avant d’ajouter : « La liberté ne donne à personne le droit de porter atteinte à la liberté et à la dignité des autres. Nul n’a le droit non plus de jouer avec le feu en son nom et de menacer la stabilité du pays. » Selon M. Murr, il n’y a rien à craindre pour la liberté, car « personne au Liban ne la rejette. Certains cherchent toutefois à l’exploiter à des fins personnelles, alors que les autres la considèrent comme un principe inaliénable, indissociable du système démocratique ». Et le ministre de conclure : « L’État a le devoir de veiller sur la liberté dans les limites de la loi ; car la loi fait la différence entre la liberté et l’anarchie. »
Le ministre de l’Intérieur, Élias Murr, a affirmé hier que « nous nous efforçons d’élaborer une loi ambitieuse sur la décentralisation qui complète la nouvelle loi électorale ». Dans une allocution prononcée hier soir à l’occasion d’un colloque à l’hôtel Phoenicia sur « la relation entre l’administration centrale et l’administration locale », M. Murr,...