Camps palestiniens Husseini réclame un règlement

L’ancien président de la Chambre, Hussein Husseini, a écarté hier l’éventualité d’une frappe américaine sur l’Irak, estimant que « les circonstances internationales ne permettent pas une telle opération ». « Les États-Unis ne bénéficient pas de l’alliance internationale qui leur permettrait de passer à l’attaque », a indiqué M. Husseini, dans le cadre d’une conférence qu’il a donnée dans son village natal de Chmestar, dans le caza de Baalbeck, sur le thème des « développements au plan régional » Il s’est par ailleurs félicité « du retour de la solidarité arabe à travers l’axe égypto-syro-saoudien » et de « la cohésion arabo-islamique à travers les bonnes relations avec l’Iran et la Turquie et la position arabe unie hostile à des frappes aériennes contre l’Irak ». Il a également évoqué les répercussions de cet axe stable sur l’Asie et la Russie, reprochant aux États-Unis de « ne traiter avec le monde arabo-islamique que par le langage de la puissance, ce qui ne justifie pas pour autant l’incapacité des pays appartenant à cette sphère arabo-islamique à entretenir des relations normales les uns avec les autres ». Il a enfin estimé que la question des camps palestiniens ne datait pas d’hier. Il a appelé à un autre genre de règlement de cette question que celle qui est adoptée actuellement, jugeant que « certaines éventualités sont inacceptables ». « S’il n’y avait pas eu de failles au niveau de l’enquête sur le meurtre des quatre juges de Saïda, nous n’en serions pas là aujourd’hui. Il n’y aurait pas eu cet ébranlement dans la confiance qui est omniprésent aujourd’hui », a-t-il ajouté, soulignant que cette affaire reste la clef de voûte de toute la question des camps palestiniens.