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Actualités - CHRONOLOGIE

Kataëb - « Ce qui s’est passé à Bzebdine n’est ni un incident ni un événement, et ne mérite pas tout ce bruit », estime Rachad Salamé Gemayel et Ghanem vont porter plainte pour « tentative d’assassinat »

Le premier vice-président des Kataëb, Rachad Salamé, a confirmé hier que la ligne suivie par son parti était celle de la défense de « toutes » les libertés, qu’elles soient « publiques, individuelles, ou syndicales », ou liées à l’information. Puisque la liberté de la presse est, selon lui, un indicateur du degré de développement des peuples, et de démocratisation des institutions. « La liberté est la valeur humaine suprême, c’est un droit absolu qu’il s’agit d’appliquer au maximum, mais avec un grand sens des responsabilités ». Le n° 2 des Kataëb s’exprimait hier au cours de la réunion du bureau central du parti – réunion qu’il présidait en l’absence, pour raisons personnelles, de Karim Pakradouni. « Le parti ne va pas perdre son temps avec les conflits et les polémiques que provoque l’ancien chef de l’État, Amine Gemayel. Au contraire, nous allons poursuivre notre opération d’organisation », tant au sein des Kataëb que sur le plan national, a indiqué Rachad Salamé. Tout cela au service d’un but : assurer « l’unité des Libanais », et collaborer avec les forces politiques qui appuient le document d’entente nationale, tout comme la construction « d’un État démocratique, capable et juste, l’État du droit, de la loi et des institutions ». Le premier vice-président a évoqué le conflit entre le parti et Amine Gemayel, soulignant que « s’il y a un face-à-face entre les Kataëb, qui ont pour eux la loi et le terrain, et le président Gemayel, eh bien ce face-à-face n’existe que sur le seul plan national. C’est entre le parti et lui, entre lui et les partis politiques sur tout le territoire libanais », a-t-il répété. Ensuite, faisant allusion à l’incident, vendredi dernier, de Bzebdine, Rachad Salamé a fait savoir que le parti « n’est pas concerné » par ce qui s’est passé. « Ce n’est ni un incident, ni un événement, et ne mérite en rien tout ce bruit et toute cette politisation », a-t-il ajouté. En mettant ensuite en garde contre le discours politique de l’ancien locataire de Baabda, il a condamné certains discours tenus il y a quelques jours à Antélias, et qu’il a qualifiés de « suspects et fous ». De son côté, le député de Baabda Antoine Ghanem s’emploie, avec une équipe d’avocats, à l’élaboration de la plainte qui sera déposée cette semaine auprès des instances concernées, après la « tentative d’assassinat » dont ont été victimes Amine Gemayel et Antoine Ghanem. Qui, en compagnie de Pierre Gemayel, sont en train de rédiger la question qu’ils adresseront au gouvernement (aux ministres de la Défense et de l’Intérieur) par le biais de la présidence de la Chambre. Toujours au sujet de cette « tentative d’assassinat », de la décision de libérer les personnes arrêtées au cours de l’incident, et de l’interdiction faite aux FSI de dresser un procès-verbal détaillé des faits. Signalons enfin que l’ancien chef de l’État Amine Gemayel a reçu hier, selon un communiqué publié par son bureau de presse, de nombreuses personnalités politiques, et de nombreuses délégations populaires venues le féliciter « d’avoir échappé à la tentative d’assassinat » à Bzebdine. Il a également reçu bon nombre de coups de téléphone dans le même sens de la part de « ministres, de députés, et de personnalités officielles ».
Le premier vice-président des Kataëb, Rachad Salamé, a confirmé hier que la ligne suivie par son parti était celle de la défense de « toutes » les libertés, qu’elles soient « publiques, individuelles, ou syndicales », ou liées à l’information. Puisque la liberté de la presse est, selon lui, un indicateur du degré de développement des peuples, et de démocratisation...