Actualités - CHRONOLOGIE
Vie politique - Dîner-anniversaire du Renouveau démocratique au Biel Nassib Lahoud renvoie dos à dos les deux pôles de l’Exécutif(PHOTOS)
le 24 juillet 2002 à 00h00
Le président du mouvement pour le Renouveau démocratique (RD), Nassib Lahoud, s’est employé hier à conforter son image d’opposant situé à égale distance des deux pôles du pouvoir exécutif, les renvoyant dos à dos pour ce qui est de la gestion de la crise économique tout comme en ce qui concerne le domaine des libertés et de la démocratie. Le député du Metn, qui s’exprimait lors d’un dîner au Biel à l’occasion du premier anniversaire de la fondation de son mouvement, en présence de nombreuses personnalités, notamment de l’opposition, a encore une fois privilégié l’approche globale pour tenter de guérir les maux dont souffre le Liban. « La question libanaise, a-t-il dit, est en fait formée de cinq questions liées les unes aux autres : 1 - Libertés et démocratie, 2 - réforme et relance économique, 3 - Sud, 4 - souveraineté et partenariat stratégique avec la Syrie et, enfin, 5 - avenir des Arabes et, plus particulièrement, de la cause palestinienne ». Sur le premier point, M. Lahoud a mis l’accent sur l’urgence d’une loi électorale « juste », susceptible d’assurer une représentation authentique de l’opinion. « Nous voulons une démocratie totale et transparente, nous voulons un jeu ouvert, qui se pratique sans peur », a-t-il dit. Mais c’est sur le second thème – actualité « cellulaire » oblige – que le président du RD s’est le plus attardé. Après avoir prôné, une fois de plus, « un nouveau contrat entre l’état, les banques, les différents secteurs économiques et les syndicats », M. Lahoud a dit : « Le casse-tête économique ne saurait être réduit à une seule dimension, et son règlement ne pourrait se fonder sur le seul aspect financier, ni dministratif ». « Il ne s’agit pas seulement de téléphone cellulaire, quoique ce dossier fasse aujourd’hui l’objet des tiraillements les plus néfastes entre les dirigeants. Pas plus que d’un problème de privatisation, de réforme administrative ou d’aide financière extérieure », a-t-il souligné. « La crise économique est beaucoup plus profonde que cela et en sortir n’est possible que par le biais d’une restructuration globale comportant des mesures monétaires, financières, fiscales, bancaires, administratives et... politiques », a-t-il insisté. Exprimant le fond de sa pensée, M. Lahoud a poursuivi, dans une allusion à peine voilée au comportement des deux pôles de l’Exécutif : « Acheter le temps avec de l’argent pour résoudre la crise, comme le font certains, ne suffit pas. Pas plus que de tenter des réformes tronquées, au détriment de la liberté et de la démocratie, comme le souhaitent les autres ». « Réforme et sauvetage économique sont deux questions interpdépendantes, le règlement de l’une permettant la solution de l’autre, car il ne saurait y avoir de confiance ou d’investissement sans libertés et sans démocratie », a-t-il ajouté.
Le président du mouvement pour le Renouveau démocratique (RD), Nassib Lahoud, s’est employé hier à conforter son image d’opposant situé à égale distance des deux pôles du pouvoir exécutif, les renvoyant dos à dos pour ce qui est de la gestion de la crise économique tout comme en ce qui concerne le domaine des libertés et de la démocratie. Le député du Metn, qui...
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