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Actualités - CHRONOLOGIE

CELLULAIRE - Démarches intensives pour assainir le climat politique Cardahi met la dernière main au dossier de la privatisation du réseau GSM

Le ministre des Télécommunications, Jean-Louis Cardahi, a mis la dernière main au dossier de la privatisation de la téléphonie mobile. M. Cardahi a désormais en sa possession un dossier complet et exhaustif qui expose le point de vue de son ministère, concernant les modalités et le mécanisme de la privatisation, le rôle des deux sociétés qui exploitent actuellement le réseau GSM (Cellis et LibanCell) ainsi que les réponses de HSBC aux deux questions soulevées par le gouvernement lors du Conseil des ministres tenu il y a deux semaines, à savoir : les deux sociétés susmentionnées devraient-elles continuer à exploiter le réseau pendant la période transitoire qui nous sépare de la signature des nouveaux contrats avec les entreprises qui obtiendront des licences d’exploitation pour une période de vingt ans ? Les deux sociétés ont-elles le droit de participer à l’appel d’offres et aux enchères qui seront lancées pour l’octroi des licences en question ? Les réponses fournies par HSBC sur ce plan ainsi que l’ensemble du dossier exhaustif préparé par le ministre Cardahi devraient être transmis sous peu au secrétariat général du Conseil des ministres afin que le gouvernement puisse trancher le problème et concrétiser, enfin, cette première étape du processus de privatisation des services publics que le gouvernement s’emploie à mettre sur les rails. Pour l’heure, il apparaît évident que la séance extraordinaire du Conseil des ministres qui devait se tenir lundi prochain, en vue d’examiner ce dossier, n’aura pas lieu à la date prévue. La tension politique provoquée par cette affaire demeure en effet très vive et, en toute logique, le gouvernement ne pourra se prononcer sur le mécanisme de la privatisation sans un accord préalable à ce sujet entre le président Émile Lahoud et le Premier ministre Rafic Hariri. Une rencontre devrait avoir lieu entre les deux hommes d’ici au début de la semaine prochaine. C’est lorsque le président Lahoud et M. Hariri se seront entendus sur la question que les membres du gouvernement seront convoqués pour prendre la décision finale. Les milieux proches de Baabda soulignent dans ce contexte que le seul souci du président Lahoud concernant ce dossier est de garantir des rentrées substantielles à l’État. À cette fin, précisent les mêmes milieux, il est impératif que l’autorité ministérielle concernée ait un droit de regard sur la situation financière des deux sociétés de téléphonie mobile afin que l’État puisse lancer l’appel d’offres en étant en possession de tous les éléments du dossier. Quoi qu’il en soit, les démarches se sont intensifiées à plus d’un niveau au cours des derniers jours afin d’assainir le climat politique et de mettre une sourdine à la polémique suscitée par cette affaire. C’est sans doute dans ce cadre qu’il faudrait placer la visite éclair que le chef du Législatif, Nabih Berry, a effectuée hier à Damas, où il a été reçu par le président syrien Bachar el-Assad. À son retour, hier soir, à Beyrouth, M. Berry s’est rendu au palais de Baabda afin de rendre compte au chef de l’État du bilan de son entrevue avec le chef de l’État syrien. Notons enfin que les tiraillements nés de l’affaire du cellulaire ont également fait l’objet d’une rencontre que le président de la Chambre a eue à Anjar avec le chef des services de renseignements syriens au Liban, le général Ghazi Kanaan.
Le ministre des Télécommunications, Jean-Louis Cardahi, a mis la dernière main au dossier de la privatisation de la téléphonie mobile. M. Cardahi a désormais en sa possession un dossier complet et exhaustif qui expose le point de vue de son ministère, concernant les modalités et le mécanisme de la privatisation, le rôle des deux sociétés qui exploitent actuellement le...