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Les Bleus butent sur le mur russe

En panne d’efficacité sur le plan offensif, l’équipe de France de football a concédé un résultat nul 0-0 hier au Stade de France face à la Russie, en match de préparation pour la Coupe du monde de juin. Les Bleus ont une nouvelle fois peiné face à une équipe russe, qui est la seule à les avoir battus à deux reprises depuis 1993 (1-0 à Moscou en 1998 et 3-2 au Stade de France en 2000). Après deux succès consécutifs contre la Roumanie (2-1) et l’Écosse (5-0), ils concèdent ainsi leur premier match nul de l’année 2002, à une cinquantaine de jours de leur match d’ouverture du Mondial contre le Sénégal à Séoul. Il reste désormais un match amical en France à Roger Lemerre, contre la Belgique le 18 mai à Saint-Denis, pour choisir les 23 joueurs qu’il emmènera en Corée du Sud et au Japon. En première mi-temps, l’équipe de France a eu énormément de mal à déstabiliser une défense russe bien organisée. Penchant dans un premier temps très nettement à gauche, elle a eu du mal à trouver des solutions dans un axe russe complètement verrouillé. L’absence de David Trezeguet dans le domaine aérien s’est également cruellement fait sentir. Les Bleus ont donc d’abord cherché leur salut par les ailes, mais deux centres dangereux de Thierry Henry et Zinedine Zidane étaient proprement interceptés par Rouslane Nigmatouline. Les hommes de Roger Lemerre variaient ensuite les plaisirs, mais ni Frank Lebœuf de la tête sur un coup franc de Zidane, ni Nicolas Anelka bien lancé dans la profondeur – toujours par un «Zizou» impérial – ne parvenaient à trouver le cadre. L’attaquant de Liverpool, systématiquement recherché par ses partenaires, était encore malheureux sur une reprise de volée peu après la demi-heure de jeu. But refusé Mais à la 34e, son activité semblait enfin récompensée, quand il reprenait à deux mètres de la ligne une frappe d’Émmanuel Petit renvoyée par le poteau. Sa joie était de courte durée, l’arbitre refusant le but pour un hors-jeu contesté par les Bleus. En face, les Russes prenaient rarement le jeu à leur compte, mais se montraient parfois dangereux sur des contres rapidement joués, comme à la 29e minute, lorsque Marcel Desailly rattrapait in extremis Vladimir Bestchastnik qui avait semé Le bœuf. Dix minutes plus tard, Egor Titov donnait l’occasion à Fabien Barthez de briller sur une belle frappe de 25 mètres, mais la fin de première période était bleue et se terminait sur un coup-franc de Zidane qui léchait le poteau droit de Nigmatouline. Les Français reprenaient le match pied au plancher, multipliant les situations dangereuses devant le but russe. Nigmatouline devait notamment sortir deux superbes arrêts sur une frappe puissante de Zidane et une tête à bout portant de Desailly. Cependant, cet élan offensif ne durait guère et les Russes étaient même bien près de surprendre l’arrière-garde bleue sur une action où Viktor Onopko se retrouvait seul au deuxième poteau. Mais la tête du capitaine russe filait à côté des buts de Barthez. Les Français commençaient à s’impatienter et le match se durcissait sur le plan physique. En fin de rencontre, chaque équipe se montrait dangereuse sur une frappe de loin, puis les Bleus semblaient pouvoir débloquer la situation sur une échappée d’Henry et une tête de Boghossian, mais le score n’évoluait pas.
En panne d’efficacité sur le plan offensif, l’équipe de France de football a concédé un résultat nul 0-0 hier au Stade de France face à la Russie, en match de préparation pour la Coupe du monde de juin. Les Bleus ont une nouvelle fois peiné face à une équipe russe, qui est la seule à les avoir battus à deux reprises depuis 1993 (1-0 à Moscou en 1998 et 3-2 au Stade de France en...