Une nouvelle voix s’est élevée hier pour revendiquer l’arrêt des voitures au mazout, qui polluent quotidiennement l’air des villes surpeuplées du Liban. Maamoun Adra, président de l’Association des commerçants de Tripoli (Liban-Nord), a demandé au ministre de l’Intérieur, Élias Murr, d’exécuter la décision concernant l’interdiction des voitures à mazout. Il s’est notamment déclaré satisfait «des mesures pratiques évoquées récemment par le ministre en vue de trouver une solution à ce problème». «Un nuage de poison noir ne quitte plus Tripoli, couvrant les murs et se faufilant dans les poumons, les boutiques et les différentes institutions», a précisé M. Adra.