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Actualités - CHRONOLOGIE

La communauté chiite souhaite que l’affaire Sadr soit évoquée durant le sommet

À la veille du sommet arabe qui s’ouvrira aujourd’hui à Beyrouth, le vice-président du Conseil supérieur chiite, cheikh Abdel-Amir Kabalan, et le bureau politique du mouvement Amal ont de nouveau soulevé l’affaire de la disparition de l’imam Moussa Sadr en Libye, invitant les pays arabes à œuvrer pour faire la lumière sur son sort. Dans le même temps, le président de la Chambre, Nabih Berry, et le secrétaire général du Hezbollah, sayyed Hassan Nasrallah, tenaient à Aïn el-Tiné une réunion qui était consacrée à ce dossier. M. Berry et sayyed Nasrallah ont eu un entretien en soirée à Aïn el-Tiné, en présence de cheikh Kabalan et du vice-président d’Amal, Ayoub Hmayed. Ils ont estimé que les dirigeants arabes réunis pour le sommet de Beyrouth devraient se pencher sur le dossier de la disparition de l’imam Sadr et de ses deux compagnons, Mohamed Yaacoub et Abbas Badreddine, «parce qu’il s’agit d’une affaire arabe et islamique et non pas libanaise seulement». Plus tôt dans la journée, cheikh Kabalan avait demandé au président libyen, Moammar Kadhafi, dans un prêche au ton particulièrement violent, prononcé à la Husseyniyé (lieu de culte chiite) de Saïda, de «rendre l’imam Sadr». «S’il est emprisonné, nous attendrons qu’il finissse sa peine. S’il a une dette à votre égard, nous sommes prêts à l’honorer, s’il est mort, à Dieu ne plaise, donnez-nous son corps pour qu’on l’enterre suivant la loi islamique», a déclaré le vice-président du CSC. Et d’enchaîner : «Serons-nous en train de saboter le sommet, si nous soulevons l’affaire Sadr» ? Cheikh Kabalan, qui a invité les pays arabes à élucider le mystère de la disparition de l’imam Sadr, a ajouté : «Un Arabe peut attendre quarante années avant de se venger. Mon discours était dur, il y a quelque temps à Fakhani : nous sommes des Arabes et nous prenons notre revanche. Nous voulons l’imam Sadr mort ou vivant. Si nous connaissons le fautif , ce n’est pas d’un autre que nous prendrons notre revanche». Selon lui, «il n’est pas demandé aux Arabes de combattre Kadhafi mais de régler cette affaire dans le calme». Le bureau politique du mouvement Amal, qui a tenu hier une réunion sous la présidence du ministre de l’Énergie et de l’Eau, Mohammed Abdel-Hamid Beydoun, a en outre estimé que l’affaire Sadr devrait être à l’ordre du jour du sommet de Beyrouth, les dirigeants arabes devant, selon lui, «déterminer les responsabilités dans la disparition de l’imam».
À la veille du sommet arabe qui s’ouvrira aujourd’hui à Beyrouth, le vice-président du Conseil supérieur chiite, cheikh Abdel-Amir Kabalan, et le bureau politique du mouvement Amal ont de nouveau soulevé l’affaire de la disparition de l’imam Moussa Sadr en Libye, invitant les pays arabes à œuvrer pour faire la lumière sur son sort. Dans le même temps, le président de...