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Actualités - REPORTAGE

Violon d’Ingres... Maxime Chaya, au service de la petite reine(PHOTO)

Sportif enfin rassasié, Maxime Chaya a touché à toutes les disciplines avant de se découvrir une dernière passion, «plus encore, une obsession», le vélo, qu’il surnomme tendrement et en pro «la petite reine.» Le sujet de la reine s’est totalement mis à sa disposition. Honneurs et bonheurs s’ensuivent, naturellement. Sur un air de Montand fredonnant «On se sentait pousser des ailes… à bicyclette» et dans un paysage de carte postale, du Liban ou d’ailleurs, Maxime Chaya pédale, pédale et pédale encore ; inlassablement, il savoure ce bonheur à coup de mouvements lents, réguliers, ralentis ou accélérés suivant l’envie et la circonstance. En balades ou lors de compétitions internationales, Maxime avale des kilomètres de route, paysages à perte de vue qu’il s’en va rejoindre jusqu’en Égypte, au Kenya, en Thaïlande ou au Canada. Des compétitions qu’il remporte haut la main, second au «Trophée du Nil» et au «Raid Thaï», premier au «Safari International du Kenya» en 2001. Belles victoires, même s’il ne participe pas pour gagner mais pour s’éclater, car pour lui «il est plus important de se donner à 100% et d’arriver le dernier que de se donner à 99% et d’arriver le premier. Ne jamais se dire, j’aurais pu mieux faire»» Un sportif de haut niveau Maxime a contracté le virus du sport, tous les sports, très jeune. Pour n’en citer que quelques-uns, le ski de fond – il détient toujours le titre de champion du Liban – le tennis, le squash, le hockey sur glace, le rugby – il a représenté la Grèce où il a vécu dans des compétitions internationales – l’athlétisme, les courses d’aviron «et j’en oublie» précise-t-il encore. Sa passion pour la petite reine s’est déclarée il y a plus de quinze ans, pour des raisons de cœur que la raison de Maxime n’ignore pas. «On peut pratiquer ce sport quand on le veut, là où l’on veut. Peu importe l’heure, le jour, le lieu, ce sport ne dépend de rien ni de personne». Lui-même se réveille tous les matins à six heures, et après un petit déjeuner frugal animé par les rires de ses enfants, il enfourche son vélo pour une heure quinze, une heure quarante-cinq minutes de balade et, de Kaslik à Harissa, il se laisse imprégner par une salutation au soleil et à dame nature qu’il ne cesse de découvrir. Cette passion l’a mené à une deuxième, plus loin, voire plus haut, la randonnée, qu’il effectue également en pro. Il a escaladé le Mont-Blanc et le Kilimandjaro, des épreuves qui exigent une super forme physique qu’il entretient consciencieusement. À 40 ans, Maxime vit sain, mange sain, pense sain. Il a même quitté le monde du change, héritage familial – son père Edgar est fondateur du syndicat des changeurs au Liban et a été son président durant de nombreuses années – pour faire de ces deux passions un métier. Sous le label de «VO2 Max», «volume d’oxygène maximale, une mesure qui définit la forme d’un athlète», il s’offre et offre à ses compagnons de route matériel et évènements, tels le VO2Max challenge ou encore le Raid du Liban, des petits moments de bonheur qu’il se plaît à partager. «Le sport à haut niveau m’a appris la discipline et la persévérance. Il m’a permis de goûter aux victoires et aux défaites, et de connaître ces deux sentiments. La petite reine m’a appris à découvrir et aimer la grande reine, la nature.» Enfermé et comme ligoté derrière ce bureau, ligne d’horizon trop proche, Maxime est déjà reparti dans sa tête rejoindre les images, les bruits, silence et chuchotement de son amie la nature, en attendant la promenade du lendemain matin et le prochain défi. Carla HENOUD
Sportif enfin rassasié, Maxime Chaya a touché à toutes les disciplines avant de se découvrir une dernière passion, «plus encore, une obsession», le vélo, qu’il surnomme tendrement et en pro «la petite reine.» Le sujet de la reine s’est totalement mis à sa disposition. Honneurs et bonheurs s’ensuivent, naturellement. Sur un air de Montand fredonnant «On se sentait...