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Spaghetti au cyanure
le 28 février 2002 à 00h00
Un membre d’une grande famille du «milieu» athénien, Théodore Grigorakos, qui a défrayé la chronique policière, a été assassiné par du cyanure dans sa cellule en mangeant des spaghettis. Grigorakos, 28 ans, est décédé le 28 janvier dernier d’un œdème pulmonaire aigu, dans l’ambulance qui le menait à l’hôpital. Les analyses du médecin légiste, révélées mardi, ont montré que l’œdème avait été provoqué par la prise de cyanure, selon une source judiciaire. Selon l’enquête, la substance avait été dispersée dans un plat de spaghetti que la victime avait ingurgité la veille. Le ministre de la Justice, Philippos Petsalnikos, a demandé à un procureur de la cour d’appel du Pirée d’accélérer l’enquête pour punir les responsables de la mort de Grigorakos. Deux parrains en guerre depuis plusieurs années contre le clan Grigorakos pour le contrôle des discothèques en bord de mer près d’Athènes sont soupçonnés d’avoir commandité le meurtre. En juillet 2000, Grigorakos avait affirmé avoir trouvé sous son oreiller, dans la cellule où il était détenu pour divers délits, deux balles accompagnées de ces mots : «Tu es le prochain». Le même mois, son père Vassilis Grigorakos, 62 ans, avait été tué par une arme à feu en plein jour dans sa voiture par deux hommes à moto, sur une grande avenue d’Athènes. Il était réputé pour participer à une entreprise de racket dans les communes du bord de mer au sud de la capitale. Son fils aîné Nikos, 36 ans, soupçonné de diriger un réseau d’extorsion de fonds, avait lui-même été abattu le 7 juin 2000 devant un tribunal d’Athènes. Le clan Grigorakos avait répondu en tuant par balles une autre figure du milieu grec, Thémis Kalapotharakos, 37 ans, appartenant à une bande adverse.
Un membre d’une grande famille du «milieu» athénien, Théodore Grigorakos, qui a défrayé la chronique policière, a été assassiné par du cyanure dans sa cellule en mangeant des spaghettis. Grigorakos, 28 ans, est décédé le 28 janvier dernier d’un œdème pulmonaire aigu, dans l’ambulance qui le menait à l’hôpital. Les analyses du médecin légiste, révélées mardi, ont...
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