Un marché unique européen des services financiers apporterait de «substantiels avantages» aux consommateurs et doperait la croissance économique, selon un rapport publié hier par des chercheurs et des universitaires européens indépendants. Ce rapport, commandé par la table ronde sur les services financiers européens (EFR) dans l’optique du sommet européen de Barcelone des 15 et 16 mars prochain, identifie les «bénéfices» économiques d’un tel marché unique. Mais des obstacles politiques nationaux se dressent devant cette unification : «Pratiques fiscales discriminatoires», «Grandes différences entre les États membres dans les dispositions réglementant les provisions et la protection des consommateurs», souligne ce rapport. Une telle unification produirait une croissance économique européenne «plus rapide», avec un impact positif d’au moins 0,5 % par an (43 milliards d’euros par an). Deuxième impact : une «réduction substantielle» des coûts des services financiers entraînant «des prix plus bas» pour les consommateurs. Le rapport cite l’exemple des fonds communs de placement pour lesquels une économie annuelle de l’ordre de 5 milliards d’euros serait réalisée. Troisième avantage : un marché commun des services financiers augmenterait la concurrence permettant par exemple aux organismes de crédit de réagir plus vite à une baisse des taux du marché. Outre la possibilité pour les investisseurs de diversifier leurs portefeuilles au niveau européen, un marché unique en matière de services financiers profiterait de la généralisation de l’euro avec «pour conséquence une diminution des primes et des coûts de transaction», ajoute le rapport.
Un marché unique européen des services financiers apporterait de «substantiels avantages» aux consommateurs et doperait la croissance économique, selon un rapport publié hier par des chercheurs et des universitaires européens indépendants. Ce rapport, commandé par la table ronde sur les services financiers européens (EFR) dans l’optique du sommet européen de Barcelone des 15 et 16 mars prochain, identifie les «bénéfices» économiques d’un tel marché unique. Mais des obstacles politiques nationaux se dressent devant cette unification : «Pratiques fiscales discriminatoires», «Grandes différences entre les États membres dans les dispositions réglementant les provisions et la protection des consommateurs», souligne ce rapport. Une telle unification produirait une croissance économique européenne «plus rapide»,...