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Actualités - CHRONOLOGIE

HOMMAGE Alain Fouquet, commandeur de l’Ordre du Phénix grec (PHOTO)

C’est au cours d’une cérémonie conviviale, réunissant, à la résidence de l’ambassadeur de Grèce (à Rabieh), des personnalités politiques (le ministre Fouad es-Saad ainsi que les ambassadeurs de France, d’Autriche, le représentant de la Commission européenne) et culturelles (notamment les recteur et vice-recteur de l’USJ, les pères Abou et Chamussy), que l’ambassadeur, M. Georges Gabrielides, a remis – au nom du président de la République hellénique – les insignes de commandeur de l’Ordre du Phénix à M. Alain Fouquet, l’actuel conseiller de coopération et d’action culturelle près l’ambassade de France à Beyrouth. M. Alain Fouquet a été durant quatre ans – juste avant de venir à Beyrouth – conseiller et consul général de France à Athènes. Cet hommage est une reconnaissance de «l’énergie, de la vigueur, de l’enthousiasme, de l’efficacité et du philhellénisme de Monsieur Fouquet», a déclaré M. Gabrielides dans son allocution. «À travers son action, M. Fouquet a pu contribuer au renforcement des liens franco-helléniques ; il a mieux fait connaître la Grèce aux Français et la France aux Hellènes ; il a su aussi consolider les affinités toutes particulières qui ont toujours existé entre la Grèce et la France. Il a donc bien mérité les honneurs de l’État hellénique». Symbole de «l’aigle mythique des Grecs qui renaît de ses cendres, symbole éternel de l’âme hellénique, l’Ordre du Phénix est décerné, depuis 1926, à tous ceux qui, n’ayant pas la nationalité grecque, sont cependant en parfaite communion avec les valeurs, les principes et les idéaux de notre culture et civilisation», a indiqué l’ambassadeur de Grèce en remettant à M. Fouquet les insignes honorifiques. «Un de vos grands poètes tragiques, Sophocle, a écrit qu’il n’y a pas de plus grande joie qu’une joie inattendue», a déclaré pour sa part M. Fouquet, qui a affirmé être aussi heureux que surpris par cette distinction. «Ces années passées en Grèce ont été à la fois des années de très grand bonheur et des années tragiques. La Grèce est d’ailleurs la terre de la tragédie et de la comédie. Je crois que notre vie est faite du mélange des genres. J’ai eu des moments difficiles sur le plan privé. En tant que consul général, j’ai aussi dû réconforter les survivants français du tremblement de terre qui a eu lieu en 1995. Puis il y a eu des moments de grande beauté. La Grèce est une destination touristique, mais pour vraiment la connaître, il faut y vivre. Il faut aller au-delà des clichés. En allant en profondeur, on trouve des merveilles. C’est en Grèce que se sont édifiés les fondements de notre civilisation : culture, histoire, architecture... J’ai eu la chance en tant que consul général de parcourir et de découvrir l’ensemble du territoire grec. (…). J’y ai rencontré des gens très authentiques, très attachés à leur culture. D’ailleurs, la langue grecque parlée aujourd’hui est très souvent la même que celle de Sophocle. C’est une langue porteuse de valeurs profondes», a -t-il déclaré, avant de terminer son allocution par quelques mots de remerciements en grec.
C’est au cours d’une cérémonie conviviale, réunissant, à la résidence de l’ambassadeur de Grèce (à Rabieh), des personnalités politiques (le ministre Fouad es-Saad ainsi que les ambassadeurs de France, d’Autriche, le représentant de la Commission européenne) et culturelles (notamment les recteur et vice-recteur de l’USJ, les pères Abou et Chamussy), que l’ambassadeur, M....