Actualités - OPINION
Hommage Le souvenir de Fouad Ephrem Boustany
Par BOUSTANY Marina Fouad Ephrem, le 01 février 2002 à 00h00
Deir el-Qamar, une porte ouverte sur le rêve. Je regarde cette page que l’histoire a tournée pour nous et le cœur me manque de nostalgie. Que vont devenir mes dalles roses et l’eau amie du bassin ? Et ces pas que je devinais plus poètes que moi parce que résonnant peut-être dans des milliers d’âmes ? Que dire d’un père, d’un univers ? Comment exprimer l’inexprimable ? Comment emprisonner dans des mots simples un monde de tendresse et de compréhension ? Si je pouvais donner des ailes à mon verbe peut-être pourrais-je arriver à effleurer la vérité de cet être extraordinaire qu’était mon père, Fouad Ephrem Boustany, mais je n’arriverai jamais à en sonder la profondeur. Mon père, si attentif au moindre de nos soucis, si présent dans la plus petite action quotidienne, père qui nous réchauffait la chambre avant de nous réveiller et dont le sourire égayait la grisaille des matins d’hiver, qui savait adoucir la culpabilité des fautes et aplanir la difficulté d’être. Père, le vaste cœur où chacun de nous trouvait sa place ô combien privilégiée et dont jamais tes occupations dans le monde extérieur, université, lettres, enseignement, ne l’ont éloigné de nous un seul instant. Les autres voyaient en toi un monument de culture et de savoir, et sur ton enseignement repose mon âme. Je te retrouve toujours présent dans la subtilité de chaque mot, dans l’évocation de chaque souvenir, et toujours le goût du merveilleux m’inonde quand je pense à toi. Je regarde ma vie écoulée, éclairée de ton sourire et les moments passés avec toi sont autant de fleurs dans le champ de mon existence. Et je reste là, impuissante à dire l’ineffable douceur d’être de toi, avec toi, en toi. Marina Fouad Ephrem Boustany
Deir el-Qamar, une porte ouverte sur le rêve. Je regarde cette page que l’histoire a tournée pour nous et le cœur me manque de nostalgie. Que vont devenir mes dalles roses et l’eau amie du bassin ? Et ces pas que je devinais plus poètes que moi parce que résonnant peut-être dans des milliers d’âmes ? Que dire d’un père, d’un univers ? Comment exprimer l’inexprimable ? Comment emprisonner dans des mots simples un monde de tendresse et de compréhension ? Si je pouvais donner des ailes à mon verbe peut-être pourrais-je arriver à effleurer la vérité de cet être extraordinaire qu’était mon père, Fouad Ephrem Boustany, mais je n’arriverai jamais à en sonder la profondeur. Mon père, si attentif au moindre de nos soucis, si présent dans la plus petite action quotidienne, père qui nous réchauffait la chambre...
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