Rechercher
Rechercher

Actualités

Vie politique Fadlallah : Le navire coule et nous discutons du sexe des anges

Dans son prêche du vendredi, cheikh Mohammed Hussein Fadlallah a été sévère pour les dirigeants. Il a décrit le Liban «comme un navire qui sombre, tandis qu’ils discutent du sexe des anges, que l’occupant se trouve toujours à l’intérieur, que les pannes de courant se produisent matin et soir, que la population a soif dans un pays dont les cours d’eau se perdent dans la mer, que la désertification avance, que la beauté recule devant les traits de la laideur, que les débats se prolongent alors que la patrie se perd et que les chants qui s’élèvent sont tous de lamentation, et aucun de joie…». Sur le plan régional, cheikh Fadlallah s’étonne de voir les Arabes rester passifs devant le spectacle des massacres . «On dirait que les États-Unis veulent confirmer que le conflit est réellement un choc de civilisations», a déclaré le dignitaire chiite, qui les a accusés de chercher à «détruire tous les symboles de la civilisation islamique», en invoquant pour le faire le combat contre le terrorisme. Cheikh Fadlallah a par ailleurs reçu une délégation de l’USJ conduite par le RP Sélim Abou, qui l’a invité à prononcer une conférence sur l’éthique médicale.
Dans son prêche du vendredi, cheikh Mohammed Hussein Fadlallah a été sévère pour les dirigeants. Il a décrit le Liban «comme un navire qui sombre, tandis qu’ils discutent du sexe des anges, que l’occupant se trouve toujours à l’intérieur, que les pannes de courant se produisent matin et soir, que la population a soif dans un pays dont les cours d’eau se perdent dans la...