NEUVIÈME ART - Du 18 au 21 octobre au Village de la francophonie - Le premier Festival international de la BD du SPGIL

C’est en présence de Mme Leila Rizk, conseillère du ministre de la Culture M. Ghassan Salamé ; de l’ambassadeur du Canada, M. Haig Sarafian ; de l’ambassadeur de Belgique, Mme Françoise Gustin, et du conseiller de coopération et d’action culturelle près l’ambassadeur de France M. Alain Fouquet que la présidente du syndicat des professionnels du graphisme et de l’illustration au Liban (SPGIL), Rita Saab Moukarzel, a annoncé hier, au cours d’une conférence de presse à l’hôtel Le Gabriel (Achrafieh), le lancement du premier Festival international de la bande dessinée à Beyrouth. Une manifestation d’envergure dont la première se déroulera, exceptionnellement, du 18 au 21 octobre 2001, dans le centre-ville de Beyrouth, à l’occasion du IXe sommet de la francophonie. «Dialogue en bulles» sera le thème du premier Festival international de la BD à Beyrouth, organisé par le SPGIL donc, en jumelage avec le Festival international de la BD d’Angoulême ; en partenariat avec le Centre national de la bande dessinée et de l’image (CNBDI) d’Angoulême et le Centre belge de la BD (CBBD) à Bruxelles ; et avec le soutien du IXe sommet de la francophonie, le ministère de la Culture et Solidere. Au programme, quatre journées d’activités et de rencontres : des stands de ventes où seront représentés les grands éditeurs ; des expositions internationales, libanaises et arabes, mais aussi des conférences, des ateliers, des concerts et des projections cinéma. Le public pourra également rencontré un certain nombre d’auteurs et d’éditeurs invités. Le festival sera officiellement inauguré mercredi 17 octobre à 17h, à Lazarié (centre-ville), en présence du premier ministre M. Rafic Hariri. À cette occasion, les deux grands prix de la ville de Beyrouth 2001 seront remis à un auteur européen (le Belge Janry) et à un auteur libanais (le Libano-Canadien Élie Klimos). La bande dessinée se situe au carrefour de plusieurs moyens d’expression artistiques : l’art graphique, l’art cinématographique et la littérature. C’est un moyen de communication de masse, tout public ; un outil de culture et de communication. «En créant le Festival international de la BD à Beyrouth, le SPGIL souhaite ouvrir le Liban au IXe art et faire de Beyrouth le point de rencontre annuel des nouveaux talents occidentaux et orientaux», a affirmé Rita Saab Moukarzel, directeur général du Festival international de la BD. Elle a ensuite annoncé deux projets du syndicat : Le premier, à moyen terme, est l’ouverture d’un Centre libanais de la BD et de l’image (CLBDI) et de son Musée de la BD, avec le soutien du ministère de la Culture et en partenariat avec le CNBDI d’Angoulême et son musée de la BD ainsi qu’avec le CBBD (Bruxelles) et son Musée de la BD. Outre un Musée de la BD, le CLBDI comprendrait des salles d’expositions, une bibliothèque, un centre de documentation et une librairie. Le deuxième projet, à long terme et toujours avec le soutien du ministère de la Culture, est l’ouverture d’une École supérieure de la BD et de l’image. Rendez-vous donc au Festival international de la BD de Beyrouth pour quatre journées de détente et de découvertes.