Terrorisme - « Un fléau rejeté par toutes - les communautés », affirme le CSC

Le Conseil supérieur chiite a dénoncé hier les attentats terroristes qui ont causé la mort de milliers de civils à New York et à Washington le 11 septembre dernier. «Le terrorisme est un fléau social rejeté par toutes les religions, la morale humaine et les lois en vigueur», a affirmé un communiqué publié par le conseil, qui n’a pas manqué de rappeler à la communauté internationale «les actes terroristes et les crimes commis par l’État hébreu contre le Liban et les pays de la région». Le Conseil supérieur chiite (CSC) a tenu hier une réunion sous la présidence du vice-président du CSC, cheikh Abdel Amir Kabalan, et en présence de tous les membres des comités exécutifs et législatifs. Le communiqué publié à l’issue de la réunion a souhaité que la communauté internationale adopte une définition unifiée du terrorisme et qu’elle le différencie des actes de résistance contre l’occupation et l’oppression. Les participants à la réunion ont débattu des récents développements sur le double plan local et international. Ils ont dénoncé les attaques terroristes qui ont pour cible principale des civils ainsi que les agressions perpétrées contre les membres des colonies arabes aux États-Unis qui constituent, selon eux, des actes de terrorisme ethnique et qui ravivent la ségrégation. D’autre part, cheikh Kabalan a estimé, à l’instar de M. Walid Joumblatt, que la guerre que les États-Unis s’apprêtent à livrer n’a pas pour objectif la capture d’Oussama Ben Laden. «Les Américains cherchent à accroître leur contrôle sur les richesses de la mer Caspienne et des régions avoisinantes», a-t-il indiqué dans un discours prononcé à l’occasion de la pose de la première pierre de la husseiniyé de Mghayré (caza de Jbeil).