EXPOSITION - Photographies de Basma Bazzi, rue Maarad, jusqu’à fin septembre - Double sensibilité

Une soixantaine de clichés noir et blanc de Basma Bazzi, sur le thème «Double regard : Paris-Beyrouth», sont accrochés sous quelques arcades de la rue Maarad (centre-ville), côté droit, à partir de la place Riad el-Solh. Une exposition qui s’inscrit dans le cadre des manifestations pour le IXe sommet de la francophonie. Basma Bazzi propose des clins d’œil, des parallèles, des ouvertures, mais aussi des constructions puisque certaines photographies sont le résultat de montages intéressants. Ses photos sont nettes et claires, tout en délicats jeux d’équilibre et de mesure. Une table de café-trottoir qui attend d’être débarrassée ; des hommes jouant aux cartes ou au trictrac ; une fenêtre ; une vue architecturale de la ville ; un immeuble en chantier ; des tags et graffitis sur un mur ; la Tour Eiffel ; un escalier ; la pyramide du Louvre ; un site archéologique… Autant de «paysages» auxquels Basma Bazzi apporte un plus, que ce soit sur le plan technique ou en ce qui concerne le sujet lui-même : une note d’humour, de poésie, de nostalgie, de tendresse ou de gravité. Une exposition pleine de sensibilité qu’on peut «lire» comme un message d’amour. À deux villes. À des racines. À une identité plurielle.