Actualités - CHRONOLOGIES
Répression - Les réactions de Paris et de Washington examinées au palais Bustros
le 11 août 2001 à 00h00
La diplomatie libanaise suit attentivement les prises de position internationales, notamment américaines et françaises, au sujet des rafles dans les milieux de l’opposition chrétienne, indique-t-on de source bien informée. Cette source, citée par notre chroniqueur diplomatique Khalil Fleyhane, relève toutefois que le palais Bustros a pris soin de ne pas répondre aux déclarations faites par Washington et Paris qui ont appelé le Liban à respecter les libertés. Les opinions divergent à Beyrouth sur l’importance de ces prises de position. Un diplomate estime que, jusqu’ici, les réactions des États-Unis et de la France ont été «ordinaires», alors qu’un autre juge, au contraire, que les déclarations faites par Paris et Washington, en dépit de leur caractère sibyllin, contiennent un «avertissement transmis en langage diplomatique». Pour ce diplomate, c’est la déclaration du Quai d’Orsay qui est, dans ce sens, plus significative que celle du département d’État américain. À cela s’ajoute le fait que nombre de diplomates européens prêtent un intérêt particulier aux derniers développements. De plus, on s’attend à Beyrouth à ce que les rafles et les manifestations qui les ont accompagnées occupent «de nombreuses pages» dans le futur rapport du département d’État sur les droits de l’homme dans le monde, édition 2002.
La diplomatie libanaise suit attentivement les prises de position internationales, notamment américaines et françaises, au sujet des rafles dans les milieux de l’opposition chrétienne, indique-t-on de source bien informée. Cette source, citée par notre chroniqueur diplomatique Khalil Fleyhane, relève toutefois que le palais Bustros a pris soin de ne pas répondre aux...
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