La Caisse des déplacés en quelques chiffres

– La Caisse des déplacés est un office autonome qui comprend 186 fonctionnaires. Il est coiffé d’un directeur général, et relève directement de l’autorité de la présidence du Conseil. – Nombre de familles poussées à l’exode : 90 000, soit environ 450 000 personnes. – Fonds dépensés sur le retour des déplacés : environ 2 milliards de dollars. Ce chiffre ne comprend pas les déplacés du Sud, qui relèvent de la Caisse du Sud, ni ceux de la société Solidere, indemnisés pour quitter la «vallée d’or», encore appelée Wadi Abou Jémil. Pour reloger les squatters de ce secteur, Solidere a du débourser 300.000 dollars. Une demi-douzaine de réconciliations n’ont toujours pas eu lieu dans la montagne. – Prestations de la caisse : logements détruits : 30 millions de LL maximum. – Logements à réparer : 18 millions de LL maximum – Évacuation : 7,5 millions de LL maximum – Indemnité par victime de guerre : 30 millions de LL. – Indemnité pour réparation effectuée : 8 millions maximum. – Lieux de culte et logements d’hommes de religion détruits dans tout le Liban : 300. La grande majorité de ces édifices sont situés dans les régions du Chouf, d’Aley, de Baabda et du Metn. – Nombre de villages chrétiens totalement détruits dans la région Chouf-Aley-Baabdat : 44. En voici le détail : au Chouf : nombre total de villages, 95 (totalement détruits, 24, partiellement, 43). Aley : nombre total de villages 68 (totalement détruits,13, partiellement, 35). Baabda : 56 villages (totalement détruits,7, partiellement, 3).