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Actualités - CHRONOLOGIES

Football - Copa America - Le sacre de la Colombie - clôture 540 minutes de bonheur

Le premier sacre de la Colombie dans la Copa America, grâce à sa victoire en finale sur le Mexique 1-0 à Bogota, a couronné 540 minutes de bonheur dans un parcours idéal. La perfection atteinte dans ses résultats, avec six matches gagnés à la file, onze buts marqués et aucun concédé, dans un enthousiasme populaire à son comble avec le gain de la Coupe, rejoint dans les annales le record d’affluence établi par la Colombie sur les terres du café. Baptisé «Coupe de la paix» par le président Andrés Pastrana pour offrir à l’Amérique du Sud une image allègre de son pays et faire oublier le cauchemar de sa guerre civile, le tournoi aura baigné dans un climat pacifique intégral. 365 313 spectateurs ont assisté aux 26 matches et laissé aux guichets une recette sans précédent de 4,03 millions de dollars. Longtemps en péril face à l’opposition de géants comme l’Argentine, finalement forfait, au maintien de la «Copa» en Colombie en raison du climat d’insécurité, ce championnat des nations, le plus vieux du monde (1916), a permis de décanter une série de surprises à moins d’un an de la Coupe du monde 2002. Éclosion du Honduras La Colombie, sur la tangente pour se qualifier, a trouvé des raisons d’espérer avec la découverte de valeurs montantes comme Victor Hugo Aristizabal, meilleur réalisateur de la «Copa» avec 6 buts, et Giovanni Hernandez, un meneur de jeu à la finesse aiguisée. La poussée de l’Amérique centrale s’est accentuée avec l’éclosion du petit Honduras, aux côtés d’un Mexique toujours plus gourmand, sans oublier un étonnant Costa Rica coté au plus haut niveau grâce à sa «panthère» Paulo César Wanchope, un démon pour ses adversaires. Amado «le loup» Guevara a tellement vibrionné au cœur des défenses que ni le Brésil, victime d’une retentissante défaite (2-0) en 1/4 de finale, ni l’Uruguay, battu aux tirs au but (5-4) pour la 3e place après un nul (2-2), n’ont échappé aux fourches caudines de la révélation hondurienne. Un autre furet, Jesus «le petit cabri» Arellano, a rayonné sans relâche pour conduire les Aztèques en finale sur le stade El-Campin de Bogota. Humilié par les Honduriens, le Brésil a des soucis à se faire pour la qualification au Mondial, tant son équipe a paru sans âme en dépit des prouesses de Denilson. L’absence de Rivaldo et Roberto Carlos ne leur servira guère d’excuses, puisque nombre des équipes présentes manquaient également de leurs principales vedettes, notamment l’Uruguay.
Le premier sacre de la Colombie dans la Copa America, grâce à sa victoire en finale sur le Mexique 1-0 à Bogota, a couronné 540 minutes de bonheur dans un parcours idéal. La perfection atteinte dans ses résultats, avec six matches gagnés à la file, onze buts marqués et aucun concédé, dans un enthousiasme populaire à son comble avec le gain de la Coupe, rejoint dans les...