Baabda - Melhem Karam reçu hier par le chef de l’État - Nominations administratives : Lahoud réaffirme son credo

Le président Émile Lahoud a réaffirmé hier que «les prochaines nominations administratives, qui seront bientôt mises au point, respecteront trois critères : la compétence, l’expérience et la créativité». Le chef de l’État a également déclaré que les relations qu’il entretient avec le chef du Parlement Nabih Berry et le président du Conseil Rafic Hariri «sont régies par la volonté de faire prévaloir, en priorité, l’intérêt du Liban». C’est le président du syndicat des journalistes Melhem Karam, qui s’est entretenu hier avec le général Lahoud, qui a rapporté les propos du président de la République. S’adressant à la presse à l’issue de la visite, M. Karam a indiqué qu’il a «l’habitude de rencontrer le chef de l’État pour discuter des affaires de la presse et de l’impact du rôle des médias dans la couverture des événements de la région». Rapportant les propos et les prises de position du président, M. Karam a relevé que le général Lahoud estime que «toute réforme a pour base la mise en place de l’État de droit». Dans le cadre des nominations administratives, le président de la République tient à ce que «les organismes de contrôle aient le dernier mot dans l’étude des dossiers des candidats». M. Karam a également rapporté que le président la République, qui est en train d’examiner le dernier rapport du FMI sur la situation au Liban, adoptera la position adéquate à la lumière des données contenues dans ce document. Par ailleurs, le général Lahoud a reçu le patriarche arménien-catholique Nercès Bedrossian XVIII qui était accompagné du député arménien de Beyrouth, Serge Ter Sarkissian, et d’une délégation de prélats de la communauté. L’éminent prélat a adressé au président de la République une invitation à participer à la cérémonie de béatification de l’évêque martyr Ignace Maloyan, le 7 octobre prochain au Vatican. Le général Lahoud s’est également entretenu avec le procureur général de la République Adnane Addoum, le commandant en chef de l’armée le général Michel Sleimane, et le directeur général de la Sûreté de l’État, le général Édouard Mansour.