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Actualités - CHRONOLOGIES

Le vécu du soldat

«Le colonel m’a donné l’ordre de ne laisser personne entrer ou filmer», dit d’un ton ferme un soldat syrien, qui bondit de derrière un arbre devant une position «évacuée» quelques heures plus tôt par ses camarades au-dessus du ministère de la Défense. Ce soldat était toujours en faction à l’entrée d’un cantonnement syrien, à Yarzé. Non loin du collège de Notre-Dame de Jamhour, une sentinelle syrienne, un fusil d’assaut en bandoulière, se tient toujours devant une caserne érigée au milieu des villas. «Nous devons partir à notre tour, mais paraît-il nous serons remplacés», dit cette sentinelle, dont la position surplombe le Yarzé Country Club. Un officier syrien, qui supervise l’évacuation d’un campement à une dizaine de mètres de là, assure que «d’autres soldats syriens doivent venir s’y installer». Assis dans un fauteuil éventré, près d’un arc de triomphe de fortune orné du portrait du président Bachar el-Assad, un soldat affirme «ne pas avoir reçu le signal du départ». Un officier syrien précise cependant que le «repli sera complété d’ici quelques jours».
«Le colonel m’a donné l’ordre de ne laisser personne entrer ou filmer», dit d’un ton ferme un soldat syrien, qui bondit de derrière un arbre devant une position «évacuée» quelques heures plus tôt par ses camarades au-dessus du ministère de la Défense. Ce soldat était toujours en faction à l’entrée d’un cantonnement syrien, à Yarzé. Non loin du collège de...