Quatre bienheureux d’Italie

La bienheureuse Rafqa du Liban sera canonisée demain en même temps que quatre autres bienheureux, trois prêtres et une sœur, issus tous d’Italie. La bienheureuse Theresa Verzeri est née à Bergamo (au nord) en 1801. Elle était l’aînée d’une famille noble de sept enfants. L’un de ses frères était l’évêque de Brescia pour une période de 33 ans. Très impressionnée par la grande dévotion de sa mère, elle entre au couvent de saint Benoit à Bergamo pour quitter la vie de cloître quelques années plus tard, après d’amères expériences. Elle décide de s’occuper des jeunes filles pauvres et fonde l’ordre des filles du Sacré-Cœur. Elle décède à Brescia en 1852, à l’âge de 51 ans. Le bienheureux Luigi Scrosoppi est né dans la ville d’Udine (nord de l’Italie) et il y est mort 80 ans plus tard. Il est entré à l’ordre du saint Filippo Neri où il a dédié sa vie au service des pauvres et des souffrants. Il a eu un comportement héroïque entre 1830 et 1840, alors qu’une épidémie de choléra fauchait des milliers de personnes dans la ville. Le miracle qui a été retenu dans le dossier de sa canonisation a été la guérison d’un jeune Sud-Africain du sida le 1er octobre 1996. Le troisième bienheureux à être proclamé saint dimanche est le prêtre franciscain italien Bernando Da Corleone. Il est né en 1605 dans une famille très chrétienne de la ville de Corleone. Suivant l’exemple de son père, il faisait l’aumône aux pauvres. Mais il n’en avait pas moins un vilain caractère : un jour, il blesse au bras un jeune homme lors d’une discussion. La victime perd l’usage de son bras et Bernardo en éprouve un grand remords. Il décide de rejoindre l’ordre des capucins dans la ville de Caltanissetta, à 27 ans. Il consacre sa vie dès ce moment au service des autres. Connu sous le nom du «saint de la culture de paix», il meurt en 1667. Enfin, le bienheureux Agostino Roscelli (1818-1902) est surtout connu comme le patron de la jeunesse abandonnée et comme le fondateur des sœurs de l’Immaculée conception. L’année 1854 représente un tournant dans sa vie puisqu’il décide de courir les rues pour regrouper les adolescents pauvres et abandonnés et les réhabiliter spirituellement et professionnellement. Il s’est également occupé des jeunes délinquantes, notamment les filles-mères, victimes de la société, ainsi que des prisonniers.