Actualités - OPINIONS
Un dialogue pour estomper les différences
Par CHAMSEDDINE LAYLA, le 04 mai 2001 à 00h00
La francophonie, carrefour des cultures, invite le monde à stimuler la communication mutuelle sur base de la tolérance. Nier la culture de l’autre, c’est anéantir une civilisation. Or la francophonie s’efforce de préserver l’aspect unique, propre à chaque culture, tout en communiquant les qualités humaines communes à tous. Quand on parle de dialogue, on parle d’échange, de communication, de compréhension mutuelle et d’acceptation. Pour entamer n’importe quel type d’échange utile, le langage est primordial. C’est notre outil, notre «véhicule». On peut inventer et improviser des substituts à la langue. L’art mimique, la peinture, la danse et d’autres disciplines incarnent la communication abstraite et s’orientent vers l’information symbolisée. Toutefois, rien ne saurait être aussi souple et malléable que la parole, le langage. On est francophone dès son plus jeune âge, ou on le devient plus tard. L’apprentissage de la langue française s’avère souvent pénible. Le français présente en effet des nuances d’émotions et se gorge de subtilités qui épousent volontiers toute forme de pensée. L’importance réside dans l’acceptation de cette langue. Il s’agit d’intégrer sa culture, ses caractères spécifiques et uniques. Il faut avoir la volonté d’en savoir plus, d’aller en profondeur, afin de comprendre comment cette langue s’est développée. Bref, c’est un apprentissage qui nécessite une prédisposition favorable. La francophonie peut être un point commun entre diverses cultures que tout sépare, notamment l’appartenance ethnique, la géographie, la religion et même les cultures politiques. Elle est nécessaire, à tous ceux qui ont le français en partage, pour tisser des liens qui permettent d’accepter, voire d’atténuer, les différences. L’apprentissage du français enrichit notre expérience, aiguise nos connaissances. La langue peut ainsi jouer un rôle primordial pour l’échange entre les cultures.
La francophonie, carrefour des cultures, invite le monde à stimuler la communication mutuelle sur base de la tolérance. Nier la culture de l’autre, c’est anéantir une civilisation. Or la francophonie s’efforce de préserver l’aspect unique, propre à chaque culture, tout en communiquant les qualités humaines communes à tous. Quand on parle de dialogue, on parle d’échange, de communication, de compréhension mutuelle et d’acceptation. Pour entamer n’importe quel type d’échange utile, le langage est primordial. C’est notre outil, notre «véhicule». On peut inventer et improviser des substituts à la langue. L’art mimique, la peinture, la danse et d’autres disciplines incarnent la communication abstraite et s’orientent vers l’information symbolisée. Toutefois, rien ne saurait être aussi souple et...
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