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Actualités - COMMUNICATIONS ET DECLARATIONS

Berry s’élève contre la réduction - des effectifs de la Finul

Le président de la Chambre des députés Nabih Berry s’est élevé hier contre la décision de l’Onu de réduire ses effectifs au Liban-Sud, estimant que sa présence est «nécessaire». «La réduction des effectifs de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) nous fait ressentir que quelqu’un ouvre la porte à un mouvement militaire israélien dirigé contre le Liban en l’absence de cet observateur international au rôle amoindri», a affirmé M. Berry dans un mémorandum adressé au secrétaire général de l’Onu Kofi Annan. «Nous avons appris avec inquiétude les nouvelles concernant la réduction des effectifs de la Finul. Nous estimons cette présence nécessaire car Israël continue à violer le ciel et nos eaux territoriales et à occuper les hameaux de Chebaa», a-t-il ajouté dans le texte distribué à la presse. «Nous espérons que l’Onu ne se soumettra pas aux pressions visant à exploiter, à éliminer ou à réduire le rôle de la Finul afin d’obliger mon pays à jouer le rôle de garde-frontière d’Israël, qui maintient la tension au Proche-Orient et qui cherche à se venger et porter atteinte à la souveraineté du Liban», a poursuivi M. Berry. Dans un rapport au Conseil de sécurité de l’Onu, M. Annan a décidé mercredi de réduire progressivement les effectifs de la Finul. Ces effectifs passeront de près de 5 800 soldats actuellement, à 4 500 le 31 juillet, à 3 600 fin janvier 2002 et, par la suite, à 2 000. Après un entretien, samedi, à New York avec le Premier ministre Rafic Hariri, M. Annan avait assuré qu’«il n’est pas question d’un retrait de l’Onu». «Nous serons beaucoup plus mobiles, les effectifs pourront être moins nombreux, mais nous serons là»,a-t-il déclaré. D’autre part, M. Berry a rencontré hier le Premier ministre Rafic Hariri qui l’a informé des résultats de sa tournée aux États-Unis, au Canada, en France et au Vatican.
Le président de la Chambre des députés Nabih Berry s’est élevé hier contre la décision de l’Onu de réduire ses effectifs au Liban-Sud, estimant que sa présence est «nécessaire». «La réduction des effectifs de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) nous fait ressentir que quelqu’un ouvre la porte à un mouvement militaire israélien dirigé contre le...