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Actualités - OPINIONS

Courrier - Une réponse à Pierre Vidal-Naquet

En réaction à une interview accordée par Pierre Vidal-Naquet à L’Orient-Le Jour, et au cours de laquelle l’historien a été prié de réagir à une série de mots qui lui ont été proposés selon un ordre alphabétique, un jeune étudiant libanais installé à Paris nous a adressé un courrier dont voici de très larges extraits. «Cela fait bientôt dix ans que je lis, avec assiduité, L’Orient-Le Jour ; et même de Paris, je suis régulièrement les informations qui paraissent dans vos colonnes. C’est ainsi que je suis tombé sur l’interview faite avec M. Pierre Vidal-Naquet, et notamment sur sa définition du mot terrorisme : “C’est l’arme du pauvre. Mais cela n’empêche pas que ce soit horrible”. Je voudrais, en toute humilité, m’élever contre cette définition, et dire plutôt, très objectivement, que le terrorisme est l’arme qu’utilisent des États soi-disant de droit pour asservir et soumettre des populations. Et non pas l’arme des pauvres ! «Je voudrais savoir comment M. Vidal-Naquet qualifierait la politique suivie par les États-Unis à l’encontre du peuple irakien, une politique responsable de la mort de milliers d’enfants par mois ? Un acte de fraternité ? D’amour ? Moi je dirais plutôt que c’est de la barbarie. Et comment qualifierez-vous ce qui se passe en Afrique, dans la région des Grands Lacs ? N’est-ce pas là un terrorisme économique, ayant pour but de s’accaparer les richesses naturelles de ces pays ? M. Vidal-Naquet, arrêtez de nous répéter le bon vieux discours que les médias nous donnent... «Le terrorisme est un mot inventé par les États impérialistes afin de qualifier tout mouvement de revendication qui va à l’encontre de leurs intérêts hégémoniques».
En réaction à une interview accordée par Pierre Vidal-Naquet à L’Orient-Le Jour, et au cours de laquelle l’historien a été prié de réagir à une série de mots qui lui ont été proposés selon un ordre alphabétique, un jeune étudiant libanais installé à Paris nous a adressé un courrier dont voici de très larges extraits. «Cela fait bientôt dix ans que je lis, avec...