Selon les statistiques effectuées par le regroupement Oum el-Nour, 53 % des toxicomanes reçus dans le cadre de la réhabilitation ont utilisé la drogue pour la première fois entre l’âge de 14 et 19 ans. C’est la raison pour laquelle, selon les médecins et les responsables des centres, la prévention doit se faire, non seulement à l’école mais aussi à la maison, où les parents doivent favoriser le dialogue avec leurs enfants pour les aider à résoudre leurs problèmes. Ils doivent, de plus, faire preuve de vigilance face au changement de comportement de l’adolescent. Un changement qui devrait les alerter, car il pourrait être le signe de l’usage de drogues par ce dernier. Ainsi, au début de son parcours de toxicomane, l’adolescent agit-il de manière totalement normale, mais son comportement change progressivement, surtout lorsqu’il commence à présenter une accoutumance aux drogues. S’absentant fréquemment du domicile familial, il fréquente un nouveau groupe d’amis. Tantôt irritable, tantôt nonchalant, il présente parfois une hypersomnolence, mais aussi des insomnies et une perte d’appétit, alors que ses notes scolaires ou universitaires dégringolent. Pour se procurer sa drogue, le toxicomane est capable de tout, même de voler. C’est la raison pour laquelle des objets disparaissent parfois du domicile familial. Sans parler des dégâts physiologiques provoqués par la drogue, l’accoutumance isole le toxicomane qui délaisse ses études et ses amis. Son seul souci consiste à se procurer un stupéfiant et il évolue vers une vie sans carrière et sans but, surtout s’il a abandonné ses études. Certes, la réintégration est possible, quand le drogué est pris en charge suffisamment tôt. À ce stade, une cure de désintoxication d’une ou deux semaines est nécessaire, suivie d’une réhabilitation plus longue, variant entre un an et dix-huit mois.
Selon les statistiques effectuées par le regroupement Oum el-Nour, 53 % des toxicomanes reçus dans le cadre de la réhabilitation ont utilisé la drogue pour la première fois entre l’âge de 14 et 19 ans. C’est la raison pour laquelle, selon les médecins et les responsables des centres, la prévention doit se faire, non seulement à l’école mais aussi à la maison, où les parents doivent favoriser le dialogue avec leurs enfants pour les aider à résoudre leurs problèmes. Ils doivent, de plus, faire preuve de vigilance face au changement de comportement de l’adolescent. Un changement qui devrait les alerter, car il pourrait être le signe de l’usage de drogues par ce dernier. Ainsi, au début de son parcours de toxicomane, l’adolescent agit-il de manière totalement normale, mais son comportement change...