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Actualités - CHRONOLOGIES

Sécurité sociale - Un obstacle levé sur la voie de la reprise - Les milieux patronaux se félicitent de la baisse des cotisations

Les milieux patronaux se sont félicités de la baisse des cotisations à la sécurité sociale, qui ont retrouvé leur niveau antérieur de 23 %, après avoir été relevées par un des gouvernements de M. Rafic Hariri à 35 %. Ce relèvement avait été considéré par beaucoup comme un frein à la création d’emplois. Avec la correction de cette erreur, M. Hariri élimine un des gros obstacles sur la voie de la reprise. Les nouveaux barèmes à la Sécurité sociale sont désormais les suivants : Indemnités de fin de service : la situation de cette branche n’a pas changé, et le patron doit toujours payer 8,5 % du salaire à la Sécurité sociale. Allocations familiales : à ce niveau, les allocations familiales ont cessé d’être indexées sur le salaire minimum et ont été fixées comme suit : 60 000 LL pour l’épouse, 33 000 LL pour chaque enfant, jusqu’à 5 enfants. On note que ces chiffres sont pratiquement voisins de ceux des barèmes anciens : 20 % du salaire minimum (qui est de 300 000 LL en ce moment) pour l’épouse, et 11 % de ce salaire pour chaque enfant. Il y a lieu de signaler que cet amendement est à l’avantage de la Caisse de Sécurité sociale et au désavantage du salarié, puisqu’il fixe les allocations, alors qu’auparavant, elles étaient automatiquement indexées sur le salaire minimum et progressaient avec ce dernier. À partir d’aujourd’hui, les salariés devront donc revendiquer une hausse de ces allocations, s’ils la souhaitent. Pour financer cette branche, le patron payait une cotisation égale à 15 % du salaire, avec un plafond salarial de 900 000 L.L. Désormais, ce taux de participation tombe à 6 %, mais le plafond salarial «cotisable» est relevé à 1,5 million de LL. Assurance-maladie : pour financer cette branche, les patrons et les employés payaient respectivement 12 % et 3 % du salaire, avec un plafond de 900 000 LL. Ce plafond est relevé à 1,5 million de LL, mais la part des patrons et des salariés dans son financement tombe respectivement à 7 et 2 %.
Les milieux patronaux se sont félicités de la baisse des cotisations à la sécurité sociale, qui ont retrouvé leur niveau antérieur de 23 %, après avoir été relevées par un des gouvernements de M. Rafic Hariri à 35 %. Ce relèvement avait été considéré par beaucoup comme un frein à la création d’emplois. Avec la correction de cette erreur, M. Hariri élimine un des...