Actualités - CHRONOLOGIES
Tuerie - Sabra et Chatila : Sharon « regrette », - mais nie sa responsabilité
le 12 janvier 2001 à 00h00
Le leader de la droite israélienne et grand favori de l’élection au poste de Premier ministre, Ariel Sharon, a exprimé ses «regrets» pour la «terrible tragédie» qu’a constitué le massacre de réfugiés palestiniens en 1982 dans les camps de Sabra et Chatila. Dans une interview à l’hebdomadaire arabe israélien de Nazareth, Koul al-Arab, à paraître aujourd’hui, M. Sharon, qui était à l’époque ministre de la Défense, a rappelé que la commission Kahane, créée par Israël pour enquêter sur ce massacre, l’avait seulement déclaré «indirectement responsable». L’hebdomadaire a transmis jeudi à l’AFP une copie de cette interview. «Il s’est agi d’une tuerie perpétrée par des Arabes chrétiens contre des Arabes musulmans», a déclaré M. Sharon à propos de ce massacre commis lors de l’invasion du Liban par l’armée israélienne. «J’ai exprimé mes regrets et je considère que ce qui s’est produit fut une terrible tragédie», a-t-il dit. Le massacre avait fait environ un millier de victimes, le chiffre exact n’ayant jamais été connu avec précision en raison d’un nombre important de disparus. Le CICR avait évalué le nombre de morts à environ 800, alors que les Palestiniens ont parlé de 1 500 victimes. M. Sharon est, depuis ce massacre, le responsable politique israélien le plus haï du monde arabe et des responsables palestiniens, qui l’ont souvent qualifié de «criminel de guerre». Il est donné par les sondages largement gagnant de l’élection du 6 février contre le Premier ministre démissionnaire Ehud Barak.
Le leader de la droite israélienne et grand favori de l’élection au poste de Premier ministre, Ariel Sharon, a exprimé ses «regrets» pour la «terrible tragédie» qu’a constitué le massacre de réfugiés palestiniens en 1982 dans les camps de Sabra et Chatila. Dans une interview à l’hebdomadaire arabe israélien de Nazareth, Koul al-Arab, à paraître aujourd’hui, M....
Les plus commentés
Don européen : qui dira quoi lors de la séance parlementaire du 15 mai ?
Le temps des engourdis
Bilan de sept mois de guerre : 1,5 milliard de dollars de dégâts et plus de 350 morts