Actualités - CHRONOLOGIE
Les greffes de peau
Par GEBEYLI Claire, le 20 juillet 1999 à 00h00
Quand la peau est détruite et sa cicatrisation s’avère impossible, comme c’est souvent le cas chez les grands brûlés, la science actuelle offre la solution de greffe. Ainsi, même si les lésions dépassent 80% de la surface du corps, un brûlé sur deux peut aujourd’hui être sauvé (la paume de la main ne représente que 1%). Mais il arrive que la cicatrisation spontanée ne puisse être réalisable et c’est alors que les greffes présentent une appréciable solution thérapeutique. Un morceau de peau saine prélevée sur une partie intacte du corps est transféré sur la zone atteinte qu’il recouvre. C’est ce qu’on désigne comme une autogreffe. Mais chez les très grands brûlés, la peau saine est insuffisante pour recouvrir la totalité des zones atteintes, c’est alors qu’on a recours à l’allogreffe. Cette greffe consiste à l’utilisation d’une peau prélevée chez des personnes en état de mort cérébrale. Mais cette peau étrangère ne peut être conservée en raison du rejet immunitaire du receveur. Elle permet toutefois un traitement transitoire. En combinant les deux greffes, la médecine actuelle parvient à traiter les grands brûlés ce qui s’avérait impossible auparavant. Les greffes cutanées Dans certains cas exceptionnels, une nouvelle technique consiste à prélever cinq centimètres carrés de peau saine, à dissocier ensuite le derme et l’épiderme puis à sélectionner des cellules de l’épiderme qu’on met en culture. Vingt-cinq jours plus tard, on dispose d’un mètre carré d’épiderme. Malheureusement, cette technique n’est pas sans inconvénients. Cette peau de culture est extrêmement difficile à manier et les résultats esthétiques en pâtissent, sans parler du prix exorbitant de ce procédé et de son application. Ainsi, la technique qui réunit le plus grand nombre d’avantages et paraît être celle de l’avenir, c’est le derme artificiel. Cette peau de rechange est faite à partir de collagène de veau. Recouverte d’une membrane de silicone, elle est appliquée sur la partie atteinte du corps. Après quelques semaines, la pellicule de silicone est enlevée et remplacée par une autogreffe. La technique donne d’excellents résultats mais elle reste, elle aussi, onéreuse.
Quand la peau est détruite et sa cicatrisation s’avère impossible, comme c’est souvent le cas chez les grands brûlés, la science actuelle offre la solution de greffe. Ainsi, même si les lésions dépassent 80% de la surface du corps, un brûlé sur deux peut aujourd’hui être sauvé (la paume de la main ne représente que 1%). Mais il arrive que la cicatrisation spontanée ne puisse...
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