Actualités - CHRONOLOGIE
TRADITION Quand printemps rime avec eau de fleurs d'oranger ...
le 06 juillet 1999 à 00h00
Le printemps libanais marque pour beaucoup de familles des régions rurales mais aussi de la capitale la saison de la production – artisanale, s’entend – de l’eau de fleurs d’oranger devenue, depuis des décennies, un plus indispensable et une condition sine qua non de l’hospitalité libanaise… Il est vrai que de nombreux foyers ont depuis longtemps opté pour l’achat sur le marché. Une hérésie pour les autres qui n’accepteront jamais que du «fait maison», du «baladi»… Plus facile à dire qu’à faire parce que la production de l’eau de fleurs d’oranger est un processus long, très long. Il faut d’abord se munir d’un alambic qui peut «accueillir» jusqu’à cinq kilogrammes de pétales de fleurs d’oranger. Ajouter de l’eau et laisser mijoter à feu doux, vous recueillerez alors, sept à neuf heures plus tard, l’équivalent de cinq à six bouteilles d’eau de fleurs pure… Il faut savoir que le kilogramme de pétales de fleurs d’oranger est vendu sur le marché à 8 000 ou 10 000 LL. La bouteille d’eau de fleurs d’oranger pure est vendue sur le marché entre 12 000 et 15 000 LL. Quant à l’eau de fleurs d’oranger commerciale, elle est vendue beaucoup moins chère. Mais elle est fabriquée à partir d’essence d’eau de fleurs distillée dans une grande quantité d’eau…
Le printemps libanais marque pour beaucoup de familles des régions rurales mais aussi de la capitale la saison de la production – artisanale, s’entend – de l’eau de fleurs d’oranger devenue, depuis des décennies, un plus indispensable et une condition sine qua non de l’hospitalité libanaise… Il est vrai que de nombreux foyers ont depuis longtemps opté pour l’achat sur le...
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