Actualités - CHRONOLOGIE
FOOTBALL - Coupe de France Nantes rejoint Sedan en finale
le 29 avril 1999 à 00h00
Pour la septième fois de son histoire, le FC Nantes va disputer une finale de Coupe de France, grâce à sa victoire mercredi (1-0) sur un onze nîmois qui n’avait que son courage à opposer. Les Gardois n’étaient pourtant pas venus en victime expiatoire à la Beaujoire et ils l’ont démontré en jouant crânement leurs chances. D’ailleurs, dès la 2e minute, sur un centre-tir de Belbey, le gardien nantais Landreau connaissait quelques frayeurs. Le ton était donné et les Nîmois entendaient profiter de la moindre contre-attaque pour porter le danger dans le camp des Canaris. Ces derniers, bien que dominant techniquement et tactiquement, avaient d’ailleurs bien de la peine à trouver une faille dans la défense nîmoise. Une défense nîmoise qui, à l’image de Vosahlo, ne s’embarrassait pas de fioritures. Ainsi, les attaquants nantais devaient se contenter de tirs de loin, comme celui de Piocelle, de peu à côté (21e), ou la reprise de Savinaud (23e). Il fallait attendre la 33e minute pour voir un tir digne de ce nom sous la forme d’une frappe à mi-hauteur de Suffo, dégagé du poing en corner par le gardien nîmois. En fin de première mi-temps, un coup franc de Suffo ratait de très peu le but de Nîmes (45e). Conscients de la nécessité d’emballer la rencontre, les Nantais accentuaient la pression dès la reprise. Un coup franc de Savinaud obligeait Karwat à boxer le ballon pour éviter le pire (61e), mais la défense gardoise résistait. Vosahlo suppléait même son gardien sur un tir de Monterrubio (70e). Les Nîmois commençaient à payer leurs efforts et, à la 77e, un raid dans la défense de Savinaud, bien lancé par Frédéric Da Rocha, n’était pas contré. Le jeune milieu, d’un tir placé de l’intérieur du pied gauche, envoyait les Canaris au Stade de France pour affronter Sedan (D2). Sedan en finale au terme d’une prolongation épique Sedan s’est qualifié pour sa quatrième finale de Coupe de France en s’imposant à domicile face au Mans, dans la folle prolongation d’une rencontre de grande intensité. Les Sedanais, qui avaient failli marquer à trois reprises dans le premier quart d’heure, se sont retrouvés menés un à zéro à la pause, sur un penalty controversé accordé à l’avant-centre manceau Bakari. Les deux attaquants de pointe ardennais Mionnet et N’Diefi avaient donné le tournis à la défense du Mans dès le coup d’envoi. Le défenseur central Arnaud avait dû sortir de son but un lob lointain de Mionnet (8e), et il avait fallu un bel arrêt du gardien Régnault pour faire échec à une superbe action collective sedanaise conclue par un tir tendu de Deblock (10e). Les Manceaux avaient laissé passer l’orage, bien regroupés, pour porter à leur tour le jeu dans le camp sedanais, souvent par de longues balles aériennes à destination du grand Bakari. Celui-ci, jouant en pivot, avait d’abord donné une ouverture un rien trop longue pour Haddadou (17e), avant de frapper, mais trop mollement pour inquiéter le gardien sedanais Sachy (18). Sedan reprenait l’initiative en fin de première période, quand Bakari, parti en contre-attaque jusqu’aux 16 mètres sedanais, s’est écroulé dans un contact avec Satorra. M. Batta, sans hésiter, a sifflé le penalty, que Bakari a transformé lui-même (41e), donnant au Mans un avantage inespéré juste avant la pause. L’entraîneur sedanais Patrick Remy a choisi la carte de l’offensive pour la seconde période, faisant rentrer Di Rocco comme troisième attaquant. C’était une bonne inspiration. Di Rocco a musclé les offensives sedanaises, secouant à plusieurs reprises la défense mancelle, avant d’offrir l’égalisation à Sedan, d’une tête imparable sur un coup franc de Quint (75e). Dans la foulée, Di Rocco a même eu la balle de match au bout du pied, effaçant deux défenseurs dans l’axe pour voir son tir détourné par Régnault. C’est encore à son initiative que Sedan a pris l’avantage, dans la première prolongation: un tir repoussé par Régnault et repris en force, de l’aile, par Quint (96e). Tout le stade a cru au K-O quand N’Diefi a marqué un troisième but en début de seconde prolongation, sur une frappe de Quint que Régnault n’avait pu que repousser (108e). C’était compter sans les ressources des Manceaux, qui marquaient à leur tour par Chagnaud (115e). Le final allait être incroyable. N’Diefi s’en allait seul et marquait à nouveau (118e), mais Le Mans, mené 4-2, revenait encore avec un but, le dernier, de Revillet (120e). Les Manceaux étaient même tout près d’arracher une incroyable égalisation dans les arrêts de jeu mais la frappe était repoussée par la barre et rebondissait devant la ligne. Le sort avait choisi son camp.
Pour la septième fois de son histoire, le FC Nantes va disputer une finale de Coupe de France, grâce à sa victoire mercredi (1-0) sur un onze nîmois qui n’avait que son courage à opposer. Les Gardois n’étaient pourtant pas venus en victime expiatoire à la Beaujoire et ils l’ont démontré en jouant crânement leurs chances. D’ailleurs, dès la 2e minute, sur un centre-tir de...
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