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Actualités - REPORTAGES

Comédien et metteur en scène

«Le train, c’est une manière surréaliste de parler de nous aujourd’hui», explique Jihad Andari, le chorégraphe. «Nous sommes agressés en permanence. Le quotidien exerce sur nous un poids terrible. Nous sommes tout le temps sur nos nerfs». Travailler sur le thème de la guerre, «cela ne m’intéresse pas», souligne Jihad Andari. «Ce sont les héritages de la guerre dont je veux parler. Ce contre quoi nous luttons tous les jours. Elle a laissé d’importantes séquelles aussi bien physiques que psychiques». Pour Jihad Andari, les trois personnages ne forment en réalité qu’une seule et même personne. Pourquoi trilogie plutôt que duo ? «L’art ne doit pas être trop directe, sinon il s’apparenterait à un journal télévisé», lance-t-il. Comédien et metteur en scène, Jihad Andari est sur scène depuis une bonne douzaine d’années. Il a fait de la danse classique pendant plus de 10 ans. On peut le voir depuis quelques années dans les productions télévisuelles locales. Entre théâtre, cinéma et danse, il dit n’avoir pas de préférence. «C’est un tout. L’essentiel est d’être authentique». «Avec la chorégraphie, c’est un retour au mouvement pur, primitif», dit-il. Pour la rentrée, il reviendra à la parole, pour sa première mise en scène de théâtre, au Madina.
«Le train, c’est une manière surréaliste de parler de nous aujourd’hui», explique Jihad Andari, le chorégraphe. «Nous sommes agressés en permanence. Le quotidien exerce sur nous un poids terrible. Nous sommes tout le temps sur nos nerfs». Travailler sur le thème de la guerre, «cela ne m’intéresse pas», souligne Jihad Andari. «Ce sont les héritages de la guerre dont je veux...