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Actualités - REPORTAGES

Difficultés et éthique médicale

1- Il faut que l’équipe médicale – celle qui prend soin du patient – soit différente de l’équipe qui assure la transplantation, cela pour des raisons évidentes. 2- Si le médecin traitant «a un sens civique», nous explique le Dr Saab, il sera d’autant plus soucieux de l’avenir des programmes de transplantation qu’il prendra l’initiative d’alerter immédiatement les parents dès que la mort cérébrale est diagnostiquée. Démarche à suivre : 1- D’abord, s’occuper de réanimer le patient – c’est-à-dire que l’on se trouve en face d’un état déclaré de mort cérébrale. Le médecin commence alors à réduire toutes les médications avant de se soucier de maintenir les fonctions vitales de ce patient en état de survie. 2- Deuxième étape : le médecin traitant va contacter les centres qui participent à des programmes de transplantation pour leur demander s’ils voudraient obtenir deux reins, un foie , un cœur, etc. 3- Le médecin va contacter la famille. Il s’agit d’une démarche pénible sur le plan psychologique pour le médecin, qui va d’abord annoncer le décès du patient. Ensuite, chose encore plus pénible, la famille devra accepter l’idée de la notion de mort cérébrale que personne ne connaît encore au Liban, d’où la nécessité d’une certaine vulgarisation scientifique à l’intention de l’opinion publique. Une fois que le médecin aura parlé à la famille – après approbation par cette dernière, le médecin va continuer à prendre soin de son patient. 4- Après avoir réussi à trouver un receveur ( c’est-à-dire lorsqu’un hôpital est preneur), il va fixer le moment du prélèvement. Théoriquement, chaque équipe de transplantation vient prélever elle-même l’organe dont elle a besoin, le prélèvement étant fonction d’une spécialité (un néphrologue ne saura pas prélever un cœur), de même que l’ordre de prélèvement est lui-même codifié. 5- Après le départ des spécialistes, une équipe chirurgicale demeure sur place. Elle a le devoir de finaliser l’opération chirurgicale.
1- Il faut que l’équipe médicale – celle qui prend soin du patient – soit différente de l’équipe qui assure la transplantation, cela pour des raisons évidentes. 2- Si le médecin traitant «a un sens civique», nous explique le Dr Saab, il sera d’autant plus soucieux de l’avenir des programmes de transplantation qu’il prendra l’initiative d’alerter immédiatement les...