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Actualités - CHRONOLOGIE

Qui croire ?

Le premier commissaire-priseur français, Jacques Tajan, a été mis en examen (inculpé) à Paris pour «faux en écriture publique» à la suite de la vente d’une sculpture d’Alberto Giacometti en 1994, qui serait entachée d’irrégularité, a annoncé son étude dans un communiqué. Me Tajan «rappelle qu’il conteste solennellement avoir commis le moindre fait contraire aux usages, à l’honneur et à la probité» et «souligne que le litige (…) n’implique aucun détournement financier et ne concerne qu’un problème formel au statut des commissaires- priseurs et à la procédure de vente publique», selon le communiqué. Le litige porte sur le procès-verbal de la vente, le 11 juillet 1994 à Drouot à Paris, de 14 sculptures et 4 peintures de Giacometti, à la demande de Roland Dumas, exécuteur testamentaire d’Annette Giacometti – veuve du sculpteur, décédée en 1993 – pour couvrir les frais de notaire et d’inventaire de la succession de l’artiste mort en 1966. Selon le compte rendu publié par la salle des ventes, une sculpture avait été retirée de la vente «faute d’enchères suffisantes». Or, deux ans plus tard, deux membres de l’Association Giacometti découvraient ce bronze, «Nu d’après nature», en Suisse, entre les mains d’un marchand d’art, Joe Nahmad. Me Tajan s’est toujours défendu d’avoir commis une irrégularité. Mais sa version a été contredite, selon le quotidien Libération, par Joe Nahmad, qui vit à Londres. Il a indiqué que la sculpture pour laquelle il avait fait «une offre de 1,1 million de francs (170 000 euros), alors que les enchères sont montées beaucoup plus haut», lui a été cédée par Me Tajan deux semaines plus tard. Me Tajan a donné au journal sa «parole d’honneur que c’est faux. La vente a bien été conclue le jour des enchères», a-t-il affirmé.
Le premier commissaire-priseur français, Jacques Tajan, a été mis en examen (inculpé) à Paris pour «faux en écriture publique» à la suite de la vente d’une sculpture d’Alberto Giacometti en 1994, qui serait entachée d’irrégularité, a annoncé son étude dans un communiqué. Me Tajan «rappelle qu’il conteste solennellement avoir commis le moindre fait contraire aux usages, à...